Résumé 2RGBF
Chirurgie axillaire dans le cancer du sein localisé : Enquête de pratique française
axillary surgery in located breast cancer : french practice survey
E Barranger (1), G Houvenaeghel (2), JM Classe (3), J Lemonnier (4), C Coutant (5).

1. Centre Antoine Lacassagne, 33 avenue de Valombrose, 06189 Nice Cedex 2.
2. Institut Paoli Calmettes and CRCM, 232 Bd Ste Marguerite, Marseille, France; Aix Marseille Université, Faculté Timone, 25 Boulevard Jean Moulin, Marseille, France.
3. Institut René Gauducheau, Site Hospitalier Nord, St Herblain, France.
4. UNICANCER. 101 Rue de Tolbiac, 75654 Paris
5. Centre Georges François Leclerc, 1 Rue du Professeur Marion, Dijon, France.
cancer du sein;chirurgie axillaire;enquête de pratique;ganglion sentinelle
breast cancer; axillary surgery; practice survey; sentinel node biopsy
Chirurgie Autres
Objectif : Réaliser un état des lieux sur la pratique chirurgicale axillaire pour le cancer du sein localisé non métastatique depuis la publication de l’essai de l’ACOSOG-Z0011 en 2011.

Méthodes : Un questionnaire d’enquête portant sur la pratique chirurgicale axillaire a été adressé par internet en juin 2017 auprès d’équipes chirurgicales prenant en charge des cancers du sein.

Résultats : Quarante et une équipes chirurgicales ont répondu au questionnaire. Il s’agissait de CLCC dans 48,8% des cas, de CHU dans 24,5%, d’établissement privé dans 17,2% et de CHR dans 7,4% des cas. Un curage axillaire (CA) complémentaire, si les critères de l’ACOSOG étaient respectés, était toujours réalisé en cas de ganglion sentinelle (GS) macrométastatique par 20% des équipes. En cas de micrométastases, le CA était systématiquement réalisé dans seulement 2% des cas. Même en cas de mastectomie, si le(s) GS contenaient 1 à 2 micrométastases, 24% des équipes chirurgicales ne pratiquaient pas de CA complémentaire. Seulement 7% des équipes pratiquaient encore parfois un CA en cas de GS contenant des cellules tumorales isolées. Seulement 33% des équipes réalisent systématiquement encore un examen extemporané des GS et 21% déclarent ne plus pratiquer d’analyse immunohistochimique des GS. En cas de chimiothérapie néoadjuvante (CNA), si la patiente était N0 (échographie et clinique), 88% des équipes pratiquent la technique du GS (53% avant CNA). Déjà certaines équipes (7%) déclarent pratiquer la technique du GS si la patiente qui était N1 avant CNA est devenue N0 à la fin du traitement.

Conclusion : Cette enquête de pratique portant sur la prise en charge axillaire souligne une nette désescalade chirurgicale.
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