Résumé 4KXPM
A87 - Ki67 sur lames par immunohistochimie dans le cancer du sein - Standardisation des réponses - Recommandations 2014 du Grand-Est pour la pratique clinique
A87 - Ki67 by immunohistochemistry in breast cancer - Standardization of the pathology results - Recommendations 2014 of Eastern France for clinical practice
JP Bellocq (1,2), C Egelé (2), MP Algros (3), L Arnould (4), C Barlier (5), V Huriet (6), B Louis (7), E Luporsi (8), O Roujansky (9), F Tissier (2,10), P Touillon (9), MP Wissler (1)
(1) Département de pathologie, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1 av Molière, 67098 Strasbourg
(2) AFAQAP (Association française d’assurance qualité en anatomie et cytologie pathologiques), www.afaqap.org
(3) Service d’anatomie et cytologie, CHU de Besançon, 2 place Saint-Jacques, 25000 Besançon
(4) Département de biologie et de pathologie des tumeurs, Centre G-F Leclerc, 1 rue du Pr Marion, 21000 Dijon
(5) Service d’anatomie et de cytologie pathologiques, Institut de cancérologie de Lorraine Alexis Vautrin, 6 av de Bourgogne,
54519 Vandœuvre-lès-Nancy
(6) Centre de pathologie Emile Gallé, 81 rue Julie Victoire Daubié, 54000 Nancy
(7) Centre de pathologie, 19 rue de La Haye, 67014 Strasbourg
(8) Oncologie médicale, Institut de cancérologie de Lorraine Alexis Vautrin, 6 av de Bourgogne, 54519 Vandœuvre-lès-Nancy
(9) Conseillers scientifiques biomarqueurs Roche Alsace-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté
(10) Service d'anatomie et cytologie pathologiques, Université Pierre et Marie Curie, Hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière, 47-83 bld de l'Hôpital, 75651 Paris
(1) Département de pathologie, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1 av Molière, 67098 Strasbourg
(2) AFAQAP (Association française d’assurance qualité en anatomie et cytologie pathologiques), www.afaqap.org
(3) Service d’anatomie et cytologie, CHU de Besançon, 2 place Saint-Jacques, 25000 Besançon
(4) Département de biologie et de pathologie des tumeurs, Centre G-F Leclerc, 1 rue du Pr Marion, 21000 Dijon
(5) Service d’anatomie et de cytologie pathologiques, Institut de cancérologie de Lorraine Alexis Vautrin, 6 av de Bourgogne,
54519 Vandœuvre-lès-Nancy
(6) Centre de pathologie Emile Gallé, 81 rue Julie Victoire Daubié, 54000 Nancy
(7) Centre de pathologie, 19 rue de La Haye, 67014 Strasbourg
(8) Oncologie médicale, Institut de cancérologie de Lorraine Alexis Vautrin, 6 av de Bourgogne, 54519 Vandœuvre-lès-Nancy
(9) Conseillers scientifiques biomarqueurs Roche Alsace-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté
(10) Service d'anatomie et cytologie pathologiques, Université Pierre et Marie Curie, Hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière, 47-83 bld de l'Hôpital, 75651 Paris
cancer du sein; Ki67; biomarqueurs; IHC; pratique clinique; recommandations
breast cancer; Ki67; biomarkers; IHC; clinical practice; recommendations
Anatomie et cytologie pathologiques
Oncologie
Contexte. Ki67 est un biomarqueur accessible morphologiquement sur coupes en paraffine et pertinent pour la décision de chimiothérapie dans le cancer du sein RH+/HER2-. L’indispensable démarche de standardisation doit prendre en compte 5 facteurs impactant la prise en charge clinique : 1) la technique de révélation du signal IHC sur lame, 2) l’hétérogénéité intra-tumorale, 3) la méthode d’appréciation du % de cellules marquées, 4) la formulation du résultat, 5) le(s) seuil(s) de décision thérapeutique.
En France, l’AFAQAP (Association française d’assurance qualité en anatomie pathologique) a identifié depuis 2009, à l’issue de campagnes annuelles d’évaluation des prestations des structures d’ACP, les techniques optimales de révélation et a mis l’accent sur une cause majeure de variations inter-observateurs : la prise en compte excessive des zones de prolifération de très petites tailles (hot spots). Devant l’insuffisance de recommandations nationales et internationales sur les points 2 à 5 sus-cités, il est apparu opportun d’émettre des propositions nées d’une réflexion médicale multidisciplinaire large et de proximité comme le facilite l’échelon inter-régional.
Objectif. Etablir des recommandations pour le référentiel de pratique clinique du Grand-Est (GE).
Méthode. Le travail initial s’est appuyé sur un groupe de 8 pathologistes et 1 oncologue médical. Ont été pris en compte les données de la littérature, les bilans des tests d’évaluation qualité nationaux de l’AFAQAP et l’expérience de chacun (avis d’experts). Le résultat de ce travail a été présenté en réunion plénière inter-régionale des médecins sénologues des réseaux de cancérologie d'Alsace (CAROL), de Bourgogne (ONCOBOURGOGNE), de Champagne-Ardenne (ONCOCHA), de Franche-Comté (ONCOLIE) et de Lorraine (ONCOLOR) en avril 2014, puis soumis en séance à un vote anonyme.
Résultats. Il a été décidé de ne pas focaliser l’interprétation sur les hot spots, tout en prenant en compte l’éventuelle hétérogénéité de la répartition du marquage (en sectorisant à faible grossissement la tumeur selon 2 ou 3 niveaux d’index clairement différents), et de fournir un index moyen. Le comptage automatisé n’étant pas à ce jour pleinement abouti, l’appréciation par eyeballing (appréciation appuyée à l’œil) ou le comptage manuel (au microscope ou sur écran) ont été jugés satisfaisants à condition de s’aider en cas d’hétérogénéité d’un algorithme de calcul créé pour l’occasion et mis à la disposition des pathologistes.
En tenant compte des écarts dans l’estimation du % liés à tout examen morphologique, écarts d’autant plus faibles que le % est faible, et des inégalités d’expression intra-tumorale, 2 seuils de décision thérapeutique de 10% et 30% ont été retenus. Ils aboutissent à 3 tranches d’index, les tranches basse et haute invitant respectivement à une abstention ou une indication de chimiothérapie.
Conclusion. La formulation recommandée du compte rendu ACP sur pièce opératoire a été la suivante : l’index Ki67 est homogène / hétérogène, estimé <=10% (#%) / dans la tranche 11-30% (#%) / >30% (#%). En cas de marquage hétérogène, il est noté que l’index fourni est l’index moyen et, dans la tranche 11-30%, il est précisé la présence ou non de zone occupant >30% de la surface tumorale et à index >30%.
Ces propositions de standardisation ont été acceptées par 96% des 93 votants à la réunion multidisciplinaire de 2014 du GE, autorisant leur mise en application pour harmoniser les pratiques en région.
En France, l’AFAQAP (Association française d’assurance qualité en anatomie pathologique) a identifié depuis 2009, à l’issue de campagnes annuelles d’évaluation des prestations des structures d’ACP, les techniques optimales de révélation et a mis l’accent sur une cause majeure de variations inter-observateurs : la prise en compte excessive des zones de prolifération de très petites tailles (hot spots). Devant l’insuffisance de recommandations nationales et internationales sur les points 2 à 5 sus-cités, il est apparu opportun d’émettre des propositions nées d’une réflexion médicale multidisciplinaire large et de proximité comme le facilite l’échelon inter-régional.
Objectif. Etablir des recommandations pour le référentiel de pratique clinique du Grand-Est (GE).
Méthode. Le travail initial s’est appuyé sur un groupe de 8 pathologistes et 1 oncologue médical. Ont été pris en compte les données de la littérature, les bilans des tests d’évaluation qualité nationaux de l’AFAQAP et l’expérience de chacun (avis d’experts). Le résultat de ce travail a été présenté en réunion plénière inter-régionale des médecins sénologues des réseaux de cancérologie d'Alsace (CAROL), de Bourgogne (ONCOBOURGOGNE), de Champagne-Ardenne (ONCOCHA), de Franche-Comté (ONCOLIE) et de Lorraine (ONCOLOR) en avril 2014, puis soumis en séance à un vote anonyme.
Résultats. Il a été décidé de ne pas focaliser l’interprétation sur les hot spots, tout en prenant en compte l’éventuelle hétérogénéité de la répartition du marquage (en sectorisant à faible grossissement la tumeur selon 2 ou 3 niveaux d’index clairement différents), et de fournir un index moyen. Le comptage automatisé n’étant pas à ce jour pleinement abouti, l’appréciation par eyeballing (appréciation appuyée à l’œil) ou le comptage manuel (au microscope ou sur écran) ont été jugés satisfaisants à condition de s’aider en cas d’hétérogénéité d’un algorithme de calcul créé pour l’occasion et mis à la disposition des pathologistes.
En tenant compte des écarts dans l’estimation du % liés à tout examen morphologique, écarts d’autant plus faibles que le % est faible, et des inégalités d’expression intra-tumorale, 2 seuils de décision thérapeutique de 10% et 30% ont été retenus. Ils aboutissent à 3 tranches d’index, les tranches basse et haute invitant respectivement à une abstention ou une indication de chimiothérapie.
Conclusion. La formulation recommandée du compte rendu ACP sur pièce opératoire a été la suivante : l’index Ki67 est homogène / hétérogène, estimé <=10% (#%) / dans la tranche 11-30% (#%) / >30% (#%). En cas de marquage hétérogène, il est noté que l’index fourni est l’index moyen et, dans la tranche 11-30%, il est précisé la présence ou non de zone occupant >30% de la surface tumorale et à index >30%.
Ces propositions de standardisation ont été acceptées par 96% des 93 votants à la réunion multidisciplinaire de 2014 du GE, autorisant leur mise en application pour harmoniser les pratiques en région.
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