Résumé 67CU9
B29 - Les micro-ARNs (miRNAs) circulants, pourraient-ils être des marqueurs d’hormonosensibilité? Résultats préliminaires d’une étude pilote chez des patientes présentant un cancer du sein métastatique exprimant les récepteurs hormonaux.
B29 - Circulating miRNAs as surrogate markers for hormonosensibilty in patients with hormone receptor-positive metastatic breast cancer ? A pilot study.
Florence Dalenc1, Thomas Filleron2, Monia Ouali2, Henri Roché1, Laurence Gladieff1, Jean-Louis Lacaze1, William Jacot3, Anna Durigova3, Anne Casanova4, Pauline Bringer4, Magali Farella4, Gilles Favre4 et Anne Pradines4.
1- Département d’Oncologie Médicale, Institut Claudius Regaud, Toulouse
2- Département de Biostatistique, Institut Claudius Regaud, Toulouse
3- Département d’Oncologie Médicale, Institut du Cancer de Montpellier
4- Département de Biologie, Institut Claudius Regaud, Toulouse
1- Département d’Oncologie Médicale, Institut Claudius Regaud, Toulouse
2- Département de Biostatistique, Institut Claudius Regaud, Toulouse
3- Département d’Oncologie Médicale, Institut du Cancer de Montpellier
4- Département de Biologie, Institut Claudius Regaud, Toulouse
hormonosensibilité - miRNAs - biomarqueurs
hormonosensibility - miRNA- biomarkers
Biologie
Oncologie
Introduction : L’expression des récepteurs hormonaux est le seul paramètre biologique prédictif d’une réponse à une hormonothérapie (HT); cependant les cliniciens sont confrontés à des résistances non seulement secondaires mais aussi primaires. L’un des challenges actuels est la mise en évidence de nouveaux biomarqueurs capables de mieux prédire d’emblée la sensibilité ou pas à une HT et/ou de monitorer rapidement la réponse thérapeutique ou non. Les micro-ARNs (miRNAs) sont des ARNs de 18-25 nucléotides, dont la fonction est de réguler l'expression génique en s'appariant à des ARNm cibles, inhibant ainsi leur traduction et/ou entrainant leur dégradation. Dans les cancers, l'expression des miRNAs est fortement dérégulée. De plus, plusieurs données rapportent l’implication des miRNAs dans la régulation des voies du RE et suggèrent que leur expression pourrait être corrélée à l’efficacité des thérapies hormonales.
Méthode : Nous avons conduit une étude clinique, prospective, bicentrique (étude miRHO) chez des 39 patientes (ptes), candidates à une HT que ce soit tamoxifène ou une anti-aromatase +/- un agoniste de la LH-RH en première ligne pour un cancer du sein RH+ et HER2- métastatique. Du plasma a été collecté avant l’introduction du traitement (T=0), puis à 1 mois (T=1), 3 et 6 mois ainsi qu’en cas de réponse objective et à la progression. L’objectif primaire de l’étude était de montrer qu’il est possible de détecter dans le sang circulant des ptes, la présence d’une quinzaine de miRNAs tissulaires (décrits en préclinique comme étant possiblement impliqués dans l’hormonosensibilité). Les principaux objectifs secondaires étaient de i) comparer le niveau d’expression de certains miRNAS selon les ptes et chez une même pte sous HT ii) rechercher une corrélation entre l’expression à T=0 ou T=1 et la réponse objective / bénéfice clinique ou la progression sous HT. La méthode d’extraction des miRNAS sélectionnée est celle commercialisée par Qiagen (kit miRNEasy). Le niveau d’expression d’une quinzaine de miRNAs préalablement sélectionnés car impliqués dans la voie du RE et la réponse à l’HT ainsi que l’expression d’un panel (miRNA Ready-to-use PCR, Human panel I, V3 de chez Exiqon) ont été mesurés en RTqPCR à T=0 et T=1.
Résultats : De Mars 2012 à Janvier 2014, 39 ptes ont participé à cette étude (5 ont reçu du tamoxifène et 34 une anti-aromatase). Plusieurs miRNAs tumoraux et notamment ceux qui antérieurement ont été décrits comme impliqués dans la voie du RE est la réponse à une HT ont pu être détectés dans le plasma des ptes et pour certains d’entre-eux des différences quantitatives d’expression entre T=0 et T=1 ont pu être mis en évidence, tels que pour miR-146a et miR-222. Les analyses sur les prélèvements ultérieurs sont en cours. De plus, les dosages des taux de miRNAs à 3 mois et à 6 mois sont en cours, suivis d’une analyse uni et multivariée, qui nous permettra d’examiner si des variations sont observées selon l’hormonosensibilité ou résistance constatée chez les ptes.
Conclusion : Cette étude pilote prouve que les mi-RNAs associés aux tumeurs peuvent être dosés et quantifiés dans le sang circulant et que des variations de concentration en certains miRNAs sont observées sous hormonothérapie. De plus amples résultats seront présentés lors du congrès de la SFSPM en novembre 2014.
Méthode : Nous avons conduit une étude clinique, prospective, bicentrique (étude miRHO) chez des 39 patientes (ptes), candidates à une HT que ce soit tamoxifène ou une anti-aromatase +/- un agoniste de la LH-RH en première ligne pour un cancer du sein RH+ et HER2- métastatique. Du plasma a été collecté avant l’introduction du traitement (T=0), puis à 1 mois (T=1), 3 et 6 mois ainsi qu’en cas de réponse objective et à la progression. L’objectif primaire de l’étude était de montrer qu’il est possible de détecter dans le sang circulant des ptes, la présence d’une quinzaine de miRNAs tissulaires (décrits en préclinique comme étant possiblement impliqués dans l’hormonosensibilité). Les principaux objectifs secondaires étaient de i) comparer le niveau d’expression de certains miRNAS selon les ptes et chez une même pte sous HT ii) rechercher une corrélation entre l’expression à T=0 ou T=1 et la réponse objective / bénéfice clinique ou la progression sous HT. La méthode d’extraction des miRNAS sélectionnée est celle commercialisée par Qiagen (kit miRNEasy). Le niveau d’expression d’une quinzaine de miRNAs préalablement sélectionnés car impliqués dans la voie du RE et la réponse à l’HT ainsi que l’expression d’un panel (miRNA Ready-to-use PCR, Human panel I, V3 de chez Exiqon) ont été mesurés en RTqPCR à T=0 et T=1.
Résultats : De Mars 2012 à Janvier 2014, 39 ptes ont participé à cette étude (5 ont reçu du tamoxifène et 34 une anti-aromatase). Plusieurs miRNAs tumoraux et notamment ceux qui antérieurement ont été décrits comme impliqués dans la voie du RE est la réponse à une HT ont pu être détectés dans le plasma des ptes et pour certains d’entre-eux des différences quantitatives d’expression entre T=0 et T=1 ont pu être mis en évidence, tels que pour miR-146a et miR-222. Les analyses sur les prélèvements ultérieurs sont en cours. De plus, les dosages des taux de miRNAs à 3 mois et à 6 mois sont en cours, suivis d’une analyse uni et multivariée, qui nous permettra d’examiner si des variations sont observées selon l’hormonosensibilité ou résistance constatée chez les ptes.
Conclusion : Cette étude pilote prouve que les mi-RNAs associés aux tumeurs peuvent être dosés et quantifiés dans le sang circulant et que des variations de concentration en certains miRNAs sont observées sous hormonothérapie. De plus amples résultats seront présentés lors du congrès de la SFSPM en novembre 2014.
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