Résumé 9JVXY
Evaluation de la relecture radiologique lors de la RCP pré-thérapeutique
Evaluation of the radiological second reading at the time of the pre-therapeutic staff
Boiffard F (1), Brillaud-Meflah V (1) , Doutriaux (2), Classe JM (1)
(1) service de Chirurgie oncologique , Institut de Cancérologie de l’Ouest Gauducheau, bd Monod, Nantes Saint-Herblain, France
(2) service de radiologie,Institut de Cancérologie de l’Ouest Gauducheau, bd Monod, Nantes Saint-Herblain, France
(1) service de Chirurgie oncologique , Institut de Cancérologie de l’Ouest Gauducheau, bd Monod, Nantes Saint-Herblain, France
(2) service de radiologie,Institut de Cancérologie de l’Ouest Gauducheau, bd Monod, Nantes Saint-Herblain, France
relecture radiologique préthérapeutique
pretherapeutic radiological second reading
Anatomie et cytologie pathologiques
Anatomie et cytologie pathologiques
Objectif : l’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’impact de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) préthérapeutique sur la prise en charge initiale du cancer du sein avant tout traitement avec la réalisation systématique d’une relecture du bilan sénologique par des radiologues.
Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective sur 6 mois d’ août à décembre 2014 recensant toutes les patientes consultant pour la première fois un chirurgien ou un oncologue médical de l’Institut Cancérologique de l’Ouest René Gauducheau pour la prise en charge initiale d’un cancer du sein. Toutes les patientes ayant bénéficié d’une biopsie diagnostique ou d’un complément de bilan dans l’établissement ont été exclues.
Les critères étudiés étaient : le nombre d’examens complémentaires et de biopsies ou cytologie supplémentaires suite à cette RCP Préthérapeutique, la notion de modification de la stratégie proposée lors de la première consultation, le type de modification et l’impact sur les délais de prise en charge.
Résultats : 123 patientes ont été incluses. Pour 33 de ces patientes (soit 26.8%), la RCP préthérapeutique a demandé des examens complémentaires et pour 90 patientes (73.2%), la RCP a validé la prise en charge. 20 bilans sénologiques (mammographie +/- échographie) supplémentaires ont été réalisés et 14 IRM ( 4 pour carcinome lobulaire, 3 dans le cadre d’une chimiothérapie néoadjuvante et 7 pour préciser l’extension de la lésion ou car doute sur une deuxième localisation). 11 biopsies supplémentaires ont été réalisées : 5 étaient positives pour des cellules carcinomateuse, 5 étaient bénignes et nous avons eu un échec de BAPA.
Au total, 8 patientes ont vu leur prise en charge modifiée suite à la RCP (soit 6.5%) : 3 patientes devant bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante ont finalement eu une mastectomie associée à un curage axillaire dans un premier temps, 2 patientes devant avoir une chirurgie conservatrice ont finalement eu une mastectomie, 3 patientes devant bénéficié d’une chirurgie conservatrice simple ont finalement bénéficié d’une oncoplastie. 25 patientes n’ont pas vu leur prise en charge modifiée
Le délai de prise en charge chirurgicale a été allongé pour 2 patientes (1.6%) de 14 et 31 jours . Pour ces 2 patientes, les biopsies supplémentaires étaient bénignes et il n’y a donc pas eu de modification du type de prise en charge.
Conclusion : La RCP préthérapeutique nous a permis de modifier notre prise en charge dans 6.5% des cas. Elle nous permet de valider la stratégie de prise en charge de chaque patiente. Même si elle peut être source d’angoisse supplémentaire pour les patientes, elle peut nous permettre d’éviter certaines reprises chirurgicales avec toute la déception que cela entraine. En effet, même si elles sont informeés, les patientes acceptent toujours avec difficulté la nécessité d’une reprise chirurgicale qu’elles vivent le plus souvent comme un échec.
Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective sur 6 mois d’ août à décembre 2014 recensant toutes les patientes consultant pour la première fois un chirurgien ou un oncologue médical de l’Institut Cancérologique de l’Ouest René Gauducheau pour la prise en charge initiale d’un cancer du sein. Toutes les patientes ayant bénéficié d’une biopsie diagnostique ou d’un complément de bilan dans l’établissement ont été exclues.
Les critères étudiés étaient : le nombre d’examens complémentaires et de biopsies ou cytologie supplémentaires suite à cette RCP Préthérapeutique, la notion de modification de la stratégie proposée lors de la première consultation, le type de modification et l’impact sur les délais de prise en charge.
Résultats : 123 patientes ont été incluses. Pour 33 de ces patientes (soit 26.8%), la RCP préthérapeutique a demandé des examens complémentaires et pour 90 patientes (73.2%), la RCP a validé la prise en charge. 20 bilans sénologiques (mammographie +/- échographie) supplémentaires ont été réalisés et 14 IRM ( 4 pour carcinome lobulaire, 3 dans le cadre d’une chimiothérapie néoadjuvante et 7 pour préciser l’extension de la lésion ou car doute sur une deuxième localisation). 11 biopsies supplémentaires ont été réalisées : 5 étaient positives pour des cellules carcinomateuse, 5 étaient bénignes et nous avons eu un échec de BAPA.
Au total, 8 patientes ont vu leur prise en charge modifiée suite à la RCP (soit 6.5%) : 3 patientes devant bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante ont finalement eu une mastectomie associée à un curage axillaire dans un premier temps, 2 patientes devant avoir une chirurgie conservatrice ont finalement eu une mastectomie, 3 patientes devant bénéficié d’une chirurgie conservatrice simple ont finalement bénéficié d’une oncoplastie. 25 patientes n’ont pas vu leur prise en charge modifiée
Le délai de prise en charge chirurgicale a été allongé pour 2 patientes (1.6%) de 14 et 31 jours . Pour ces 2 patientes, les biopsies supplémentaires étaient bénignes et il n’y a donc pas eu de modification du type de prise en charge.
Conclusion : La RCP préthérapeutique nous a permis de modifier notre prise en charge dans 6.5% des cas. Elle nous permet de valider la stratégie de prise en charge de chaque patiente. Même si elle peut être source d’angoisse supplémentaire pour les patientes, elle peut nous permettre d’éviter certaines reprises chirurgicales avec toute la déception que cela entraine. En effet, même si elles sont informeés, les patientes acceptent toujours avec difficulté la nécessité d’une reprise chirurgicale qu’elles vivent le plus souvent comme un échec.
Recherche
Saissisez le ou les termes de votre recherche
RCP
Films
Les Mercredis de la SFSPM