Résumé A3SER
LA MALADIE DE MONDOR : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT
MONDOR DISEASE: DIAGNOSIS AND TREATMENT
K BRAHMI (1,2,3), S SEDDIKI (1,2), N BENZIDANE (4), F ELKEBIR (3), N. BACHIR-BOUIADJRA (1,2).
(1) Chirurgie générale, clinique chirurgicale A CHU Oran, 76 Bd Benzerdjeb 31000 ORAN ALGERIE
(2) Faculté de médecine d’oran, université d’Oran, ALGERIE
(3) Laboratoire de Biologie du Développement et de la Différenciation, Université d’Oran, ALGERIE.
(4) CPMC Hôpital Mustapha Alger. Université d’Alger, ALGERIE.
(1) Chirurgie générale, clinique chirurgicale A CHU Oran, 76 Bd Benzerdjeb 31000 ORAN ALGERIE
(2) Faculté de médecine d’oran, université d’Oran, ALGERIE
(3) Laboratoire de Biologie du Développement et de la Différenciation, Université d’Oran, ALGERIE.
(4) CPMC Hôpital Mustapha Alger. Université d’Alger, ALGERIE.
Maladie de Mondor, Thromboses veineuses superficielles, chirurgie
Mondor’s disease, Superficial thrombophlebitis, breast cancer surgery
Chirurgie
Autres
La maladie de Mondor est une pathologie bénigne survenant lors d’un traumatisme thoracique ou d’un traitement du cancer du sein (1). Les complications post opératoires les plus fréquentes au cours du traitement du cancer mammaire sont les troubles de la sensibilité du bras et de l’aisselle, la douleur thoracique et parfois la maladie de Mondor. Nous rapportons une série de huit patientes opérées d’un cancer du sein qui ont présenté cette maladie dans les suites opératoires durant la période entre 2010 et 20015.
INTRODUCTION
En 1939, Henri Mondor décrivait la maladie comme une tronculite sous-cutanée subaiguë de la paroi thoracique antéro-latérale (2). D’autres auteurs la définisse comme est une rétraction aponévrotique cicatricielles thoracobrachiale et/ou d’une pathologie lymphatique dans le cadre des traitements du cancer du sein (3). La bride peut rétracter le coude, l’aisselle et le flanc avec une gêne fonctionnelle et douloureuse.
PATIENTES ET MÉTHODES
Huit patientes opérées d’un cancer du sein, ont présenté lors de leur suivi post opératoire de quelques semaines, une bride rétractile et douloureuse limitant la mobilisation. Dans 100% des cas nous avons pratiqué une mastectomie totale associée à un curage axillaire. Un bandage adhésif, type élastoplast, était posé sur le pansement classique. Les suites opératoires immédiates sont simples.
RÉSULTATS
L’âge moyen des patientes était de 35 ans [27 et 45 ans]. Les antécédents familiaux n’avaient rien de particulier. Il n’a pas été noté de trouble particulier dans l’analyse de la crase sanguine. La tumeur était classée T2-T3 N1 dans 5 cas (60,7%). L’examen anatomopathologique a retrouvé 81,6 % (6 patientes) de carcinome canalaire infiltrant. Le nombre moyen de ganglions comptés dans le curage axillaire était de 12 (11-17) avec 71,4% (5 patientes) de patientes N+. Lors du suivi post opératoire en consultation externe, l’examen clinique a retrouvé une bride rétractile au niveau sous mammaire, de la face interne du bras ou de l’aisselle et parfois toutes ces localisations à la fois. La palpation est douloureuse et on retrouve un cordon fibreux, linéaire et superficiel adhérant à la peau, sans adhérence avec le plan profond. Parfois on observait deux cordons de longueur inégale mais parallèles. Le diagnostic de maladie de Mondor fut posé immédiatement et la rupture manuelle de la bride a apporté un soulagement spontané.
DISCUSSION
La physiopathologie de la maladie de Mondor n’est pas entièrement élucidée et l’hypothèse de la rétraction aponévrotique sur la base du continuum aponévrotique thoracobrachiale (1) semble être justifiée du fait du succès immédiat de la technique manuelle sur la bride.
CONCLUSION
La maladie de Mondor est une pathologie bénigne sous forme de cordons sous-cutanés qui apparaissent en postopératoire, occasionnant des douleurs et une limitation des mouvements. Le diagnostic de cette pathologie est essentiellement clinique. Un traitement manuel entraîne une guérison immédiate.
BIBLIOGRAPHIE
1. Salmon RJ, Berry M, Hamelin JP. A novel treatment for postoperative Mondor's disease: manual axial distraction. Breast J 2009;15(4): 381-4.
2. Mondor H. Tronculite sous-cutanée subaiguë de la paroi thoracique antérolatérale Mem Acad Chir 1939 ; 65 : 1258-1271
3. R.J. Salmon, J.P. Hamelin Maladie de Mondor : vers une nouvelle explication physio-pathologique et son traitement. Oncologie (2004) 6: 477-480
INTRODUCTION
En 1939, Henri Mondor décrivait la maladie comme une tronculite sous-cutanée subaiguë de la paroi thoracique antéro-latérale (2). D’autres auteurs la définisse comme est une rétraction aponévrotique cicatricielles thoracobrachiale et/ou d’une pathologie lymphatique dans le cadre des traitements du cancer du sein (3). La bride peut rétracter le coude, l’aisselle et le flanc avec une gêne fonctionnelle et douloureuse.
PATIENTES ET MÉTHODES
Huit patientes opérées d’un cancer du sein, ont présenté lors de leur suivi post opératoire de quelques semaines, une bride rétractile et douloureuse limitant la mobilisation. Dans 100% des cas nous avons pratiqué une mastectomie totale associée à un curage axillaire. Un bandage adhésif, type élastoplast, était posé sur le pansement classique. Les suites opératoires immédiates sont simples.
RÉSULTATS
L’âge moyen des patientes était de 35 ans [27 et 45 ans]. Les antécédents familiaux n’avaient rien de particulier. Il n’a pas été noté de trouble particulier dans l’analyse de la crase sanguine. La tumeur était classée T2-T3 N1 dans 5 cas (60,7%). L’examen anatomopathologique a retrouvé 81,6 % (6 patientes) de carcinome canalaire infiltrant. Le nombre moyen de ganglions comptés dans le curage axillaire était de 12 (11-17) avec 71,4% (5 patientes) de patientes N+. Lors du suivi post opératoire en consultation externe, l’examen clinique a retrouvé une bride rétractile au niveau sous mammaire, de la face interne du bras ou de l’aisselle et parfois toutes ces localisations à la fois. La palpation est douloureuse et on retrouve un cordon fibreux, linéaire et superficiel adhérant à la peau, sans adhérence avec le plan profond. Parfois on observait deux cordons de longueur inégale mais parallèles. Le diagnostic de maladie de Mondor fut posé immédiatement et la rupture manuelle de la bride a apporté un soulagement spontané.
DISCUSSION
La physiopathologie de la maladie de Mondor n’est pas entièrement élucidée et l’hypothèse de la rétraction aponévrotique sur la base du continuum aponévrotique thoracobrachiale (1) semble être justifiée du fait du succès immédiat de la technique manuelle sur la bride.
CONCLUSION
La maladie de Mondor est une pathologie bénigne sous forme de cordons sous-cutanés qui apparaissent en postopératoire, occasionnant des douleurs et une limitation des mouvements. Le diagnostic de cette pathologie est essentiellement clinique. Un traitement manuel entraîne une guérison immédiate.
BIBLIOGRAPHIE
1. Salmon RJ, Berry M, Hamelin JP. A novel treatment for postoperative Mondor's disease: manual axial distraction. Breast J 2009;15(4): 381-4.
2. Mondor H. Tronculite sous-cutanée subaiguë de la paroi thoracique antérolatérale Mem Acad Chir 1939 ; 65 : 1258-1271
3. R.J. Salmon, J.P. Hamelin Maladie de Mondor : vers une nouvelle explication physio-pathologique et son traitement. Oncologie (2004) 6: 477-480
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