Résumé B7LTX
Impact de l’Activité Physique Adaptée (APA) au décours d’une radiothérapie adjuvante.
Effect of Physical Activity (PA) during adjuvant radiation therapy
Beaumont N. (1), Faivre L. (2), Gaignon C. (2), V Berger (3)
1 - Services consultations et soins externes, ICO-Paul Papin, 2 rue Moll, 49933 Angers Cedex 9, France
2 - Oncologie Médicale, ICO-Paul Papin, 2 rue Moll, 49933 Angers Cedex 9, France
3 - Recherche Clinique, ICO-Paul Papin, 2 rue Moll, 49933 Angers Cedex 9, France
1 - Services consultations et soins externes, ICO-Paul Papin, 2 rue Moll, 49933 Angers Cedex 9, France
2 - Oncologie Médicale, ICO-Paul Papin, 2 rue Moll, 49933 Angers Cedex 9, France
3 - Recherche Clinique, ICO-Paul Papin, 2 rue Moll, 49933 Angers Cedex 9, France
Activité Physique Adaptée
Education Thérapeutique du Patient
radiothérapie
Education Thérapeutique du Patient
radiothérapie
Physical Activity
Patient Education
radiotherapy
pedagogy
cancer
Patient Education
radiotherapy
pedagogy
cancer
Oncologie
Soins de support
Contexte
L’apport de l’APA est bien décrit pendant la chimiothérapie. L’APA améliore fatigue, signes anxio-dépressifs, qualité de vie et permet aux patients de se remobiliser, de reprendre une activité physique, d’être acteurs de leur prise en charge thérapeutique. Bien qu’inscrite dans la loi HPST,
peu d’études évaluent l’apport de l’APA pendant la radiothérapie (RTE). Dans le cadre d’un programme d’Education Thérapeutique du patient (ETP) nous avons créé un atelier APA (At APA) pour les patientes (ptes) en cours de radiothérapie.
Objectifs
Sensibiliser les ptes à l’APA afin d’améliorer leur qualité de vie au décours d’une RTE adjuvante pour un cancer du sein. Rendre les ptes plus actives et modifier leur dépense énergétique. Améliorer la tolérance de la RTE. Entreprendre une démarche de prévention secondaire.
Méthodes
Lors d’un At collectif dédié, des informations concernant la physio-pathologie, la sédentarité, la dépense énergétique, les freins à la pratique sont exposés dans un échange interactif. Une série d’exercices, à faire au domicile, est ensuite expliquée et le support papier remis aux ptes. Le Global Physical Activity Questionnaire (GPAQ) est renseigné avant l’At puis à 3 mois. Les données recueillies sont : la satisfaction des ptes, l’évaluation des connaissances avant et après At et l’acquisition de compétences.
Résultats
Après avoir réalisé un At test avec 10 ptes en mars 2015, et adapté le contenu, 7 patientes ont suivi le premier At APA réalisé en juin. La moyenne d’âge (N=7) est de 48.7 ± 6,1 ans pour une médiane de 51 ans. 6 ptes ont un IMC normal (18.7-24.4), 1 pte a un IMC a 31.6. 6 ptes sont en cours de RTE, 1 pte est sous hormonothérapie. 3 ptes ont repris le travail. L’évaluation des connaissances avant At montre que la sécurité de l’APA est comprise par 100 % des ptes, et que les notions déjà acquises varient de 43 à 86% (10 questions). Après At, les notions évaluées sont totalement acquises pour 10 des questions posées (83 %). Après l’At seules 2 ptes, donnent une réponse fausse à 2 questions. A l’exception du lieu apprécié par 57 % des ptes, la satisfaction des patientes varie entre 86 et 100 %, en fonction de l’item considéré. La variation de la dépense énergétique sera calculée à 3 mois par comparaison avec le GPAQ avant At.
Discussion
Malgré des résultats très préliminaires, on note une progression des connaissances après l’At. Celle-ci sera ré-évaluée à 3 mois. Les compétences seront également testées et un réajustement sera fait si nécessaire. En effet, un accompagnement pour stimuler la pratique de l’APA pourrait être justifié. Les variations de la dépense énergétique seront calculées à 3 mois (septembre) afin de voir l’impact de cet atelier sur les modifications de comportement et la remobilisation ou l’augmentation d’APA des ptes. Ces données seront présentées dans le poster.
Conclusion
Au travers de l’ETP nous avons développé l’APA pendant le traitement et incité les ptes à lutter contre la sédentarité. Cette démarche va nous permettre d’évaluer l’impact de l’APA sur la dépense énergétique au décours de la RTE à l’aide du questionnaire GPAQ. Secondairement nous étudierons les relations éventuelles avec la tolérance de la radiothérapie.
L’apport de l’APA est bien décrit pendant la chimiothérapie. L’APA améliore fatigue, signes anxio-dépressifs, qualité de vie et permet aux patients de se remobiliser, de reprendre une activité physique, d’être acteurs de leur prise en charge thérapeutique. Bien qu’inscrite dans la loi HPST,
peu d’études évaluent l’apport de l’APA pendant la radiothérapie (RTE). Dans le cadre d’un programme d’Education Thérapeutique du patient (ETP) nous avons créé un atelier APA (At APA) pour les patientes (ptes) en cours de radiothérapie.
Objectifs
Sensibiliser les ptes à l’APA afin d’améliorer leur qualité de vie au décours d’une RTE adjuvante pour un cancer du sein. Rendre les ptes plus actives et modifier leur dépense énergétique. Améliorer la tolérance de la RTE. Entreprendre une démarche de prévention secondaire.
Méthodes
Lors d’un At collectif dédié, des informations concernant la physio-pathologie, la sédentarité, la dépense énergétique, les freins à la pratique sont exposés dans un échange interactif. Une série d’exercices, à faire au domicile, est ensuite expliquée et le support papier remis aux ptes. Le Global Physical Activity Questionnaire (GPAQ) est renseigné avant l’At puis à 3 mois. Les données recueillies sont : la satisfaction des ptes, l’évaluation des connaissances avant et après At et l’acquisition de compétences.
Résultats
Après avoir réalisé un At test avec 10 ptes en mars 2015, et adapté le contenu, 7 patientes ont suivi le premier At APA réalisé en juin. La moyenne d’âge (N=7) est de 48.7 ± 6,1 ans pour une médiane de 51 ans. 6 ptes ont un IMC normal (18.7-24.4), 1 pte a un IMC a 31.6. 6 ptes sont en cours de RTE, 1 pte est sous hormonothérapie. 3 ptes ont repris le travail. L’évaluation des connaissances avant At montre que la sécurité de l’APA est comprise par 100 % des ptes, et que les notions déjà acquises varient de 43 à 86% (10 questions). Après At, les notions évaluées sont totalement acquises pour 10 des questions posées (83 %). Après l’At seules 2 ptes, donnent une réponse fausse à 2 questions. A l’exception du lieu apprécié par 57 % des ptes, la satisfaction des patientes varie entre 86 et 100 %, en fonction de l’item considéré. La variation de la dépense énergétique sera calculée à 3 mois par comparaison avec le GPAQ avant At.
Discussion
Malgré des résultats très préliminaires, on note une progression des connaissances après l’At. Celle-ci sera ré-évaluée à 3 mois. Les compétences seront également testées et un réajustement sera fait si nécessaire. En effet, un accompagnement pour stimuler la pratique de l’APA pourrait être justifié. Les variations de la dépense énergétique seront calculées à 3 mois (septembre) afin de voir l’impact de cet atelier sur les modifications de comportement et la remobilisation ou l’augmentation d’APA des ptes. Ces données seront présentées dans le poster.
Conclusion
Au travers de l’ETP nous avons développé l’APA pendant le traitement et incité les ptes à lutter contre la sédentarité. Cette démarche va nous permettre d’évaluer l’impact de l’APA sur la dépense énergétique au décours de la RTE à l’aide du questionnaire GPAQ. Secondairement nous étudierons les relations éventuelles avec la tolérance de la radiothérapie.
Recherche
Saissisez le ou les termes de votre recherche
RCP
Films
Les Mercredis de la SFSPM