Résumé BFGKR
TRAITEMENT CONSERVATEUR DU CANCER DU SEIN ET PATIENTES
PRESERVING TREATMENT OF BREAST CANCER AND THE PATIENT
K BRAHMI (1, 2), S SEDDIKI (1,2), N. BACHIR-BOUIADJRA(1,2).
1. Faculté De Médecine D’oran, Université D’Oran.
2. Chirurgie générale, clinique chirurgicale A CHU ORAN.
1. Faculté De Médecine D’oran, Université D’Oran.
2. Chirurgie générale, clinique chirurgicale A CHU ORAN.
cancer du sein, information, traitement conservateur
information, breast cancer, preserving treatment
Chirurgie
Autres
Résumé.
Le nombre de nouveaux cas de cancer mammaire en Algérie est de 11000 soit une augmentation de 500/ an. L’âge médian est de 47 ans, donc 50% ont déjà eu lieu avant cet âge (1).
Ces femmes désirent une chirurgie conservatrice. Le taux de récidive locale est plus élevé qu’en cas de mastectomie (2), sans différence statistique sur la survie. La radiothérapie diminue ce taux. L’interprétation de ces récidives nécessite une bonne information et compréhension de la patiente.
Méthodes.
Etude prospective de 180 patientes traitées pour un cancer du sein par une chirurgie conservatrice. Ces patientes étaient consentantes après explication d’une éventuelle mastectomie en cas d’atteinte des berges et de la contrainte de la surveillance.
Résultats.
Une reprise par un traitement radical était faite dans 34%. Pour la majorité la récidive locale signifiait une diminution de chance de guérison. Ces patientes qui n’ont pas compris ou pas été assez informées l’ont mal vécu et 80% ont divorcé suite à l’incompréhension du conjoint. L’angoisse est plus importante et les entretiens avec le médecin traitant se multiplient. La gestion du temps est compromise.
Discussion. La chirurgie conservatrice a un intérêt psychologique important. Les impératifs de ce traitement doivent être carcinologiques avec des marges saines et un résultat esthétique correct. Plusieurs études ont montré le rôle de l’expérience de l’opérateur sur la qualité de l’exérèse tumorale (3, 4) et le bénéfice en termes de taux de récidive locale et le taux de survie pour les patientes.
Conclusion.
Le chirurgien traitant doit être expérimenté afin d’éviter les retombées psychologiques. Actuellement le système de santé en Algérie doit répondre à une demande plus exigeante par une classe moyenne en expansion continue et une organisation sanitaire mieux adaptée (1).
Bibliographie.
1. Plan national CANCER 2015-2019. Nouvelle vision stratégique centrée sur le malade.
2. BORGER J et al. Risk factors in breast-conservation therapy. J Clin Oncol, 1994; 12 : 653-60.
3. HIOTIS K et al. Predictors of breast conservation therapy: size is not all that matters. Cancer, 2005; 103: 892-9.
4. CHAGPAR AB et al. Factors associated with surgical options for breast carcinoma.Cancer 2006; 106: 1 462-6.
Le nombre de nouveaux cas de cancer mammaire en Algérie est de 11000 soit une augmentation de 500/ an. L’âge médian est de 47 ans, donc 50% ont déjà eu lieu avant cet âge (1).
Ces femmes désirent une chirurgie conservatrice. Le taux de récidive locale est plus élevé qu’en cas de mastectomie (2), sans différence statistique sur la survie. La radiothérapie diminue ce taux. L’interprétation de ces récidives nécessite une bonne information et compréhension de la patiente.
Méthodes.
Etude prospective de 180 patientes traitées pour un cancer du sein par une chirurgie conservatrice. Ces patientes étaient consentantes après explication d’une éventuelle mastectomie en cas d’atteinte des berges et de la contrainte de la surveillance.
Résultats.
Une reprise par un traitement radical était faite dans 34%. Pour la majorité la récidive locale signifiait une diminution de chance de guérison. Ces patientes qui n’ont pas compris ou pas été assez informées l’ont mal vécu et 80% ont divorcé suite à l’incompréhension du conjoint. L’angoisse est plus importante et les entretiens avec le médecin traitant se multiplient. La gestion du temps est compromise.
Discussion. La chirurgie conservatrice a un intérêt psychologique important. Les impératifs de ce traitement doivent être carcinologiques avec des marges saines et un résultat esthétique correct. Plusieurs études ont montré le rôle de l’expérience de l’opérateur sur la qualité de l’exérèse tumorale (3, 4) et le bénéfice en termes de taux de récidive locale et le taux de survie pour les patientes.
Conclusion.
Le chirurgien traitant doit être expérimenté afin d’éviter les retombées psychologiques. Actuellement le système de santé en Algérie doit répondre à une demande plus exigeante par une classe moyenne en expansion continue et une organisation sanitaire mieux adaptée (1).
Bibliographie.
1. Plan national CANCER 2015-2019. Nouvelle vision stratégique centrée sur le malade.
2. BORGER J et al. Risk factors in breast-conservation therapy. J Clin Oncol, 1994; 12 : 653-60.
3. HIOTIS K et al. Predictors of breast conservation therapy: size is not all that matters. Cancer, 2005; 103: 892-9.
4. CHAGPAR AB et al. Factors associated with surgical options for breast carcinoma.Cancer 2006; 106: 1 462-6.
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