Résumé J2WF9
Inversion de séquence thérapeutique dans le cancer du sein: résultats d'une étude au sein du groupe UCBG
THERAPEUTIC INVERSION SEQUENCE FOR BREAST CANCER: RESULTS OF A SURVEY TO FRENCH BREAST CANCER INTERGROUP SURGEONS
Bannier M 1, Cohen M 1, Barrou J 1, Lambaudie E 1, Houvenaeghel G 1.
1 Institut Paoli Calmettes, 232 bs ste Marguerite, 13009 Marseille
1 Institut Paoli Calmettes, 232 bs ste Marguerite, 13009 Marseille
Reconstruction mammaire immédiate
Cancer du sein
Radiothérapie
Cancer du sein
Radiothérapie
Immediate breast reconstruction
Breast Cancer
Radiotherapy
Breast Cancer
Radiotherapy
Chirurgie
Autres
Contexte
L’inversion de séquence thérapeutique (IST) permet de proposer une reconstruction mammaire immédiate (RMI), malgré l’indication de radiothérapie. Deux indications sont possibles : soit traitement conservateur en limites non saines, chimiothérapie adjuvante, radiothérapie, et mastectomie avec RMI par lambeau de grand dorsal (indication 1); soit chimiothérapie néo-adjuvante, radiothérapie et mastectomie avec RMI par lambeau de grand dorsal (indication 2).
La seule justification de cette IST est de faire bénéficier les patientes d’une RMI, alors que la radiothérapie est classiquement utilisée en situation adjuvante dans le cancer du sein.
Méthodes
Afin d’évaluer les pratiques en France, nous avons sollicité le groupe Français de chirurgie sénologique (UCBG ) pour faire un état des lieux en envoyant un mini-sondage en janvier 2018.
Résultats
Trent-huit chirurgiens ont répondu pour 26 villes en France, soit 30 structures, incluant 10 centres privés, 10 centres de lutte contre le cancer, 6 CHU, 4 centres hospitaliers périphériques.
Parmi 38 praticiens, 12 (32%) ne pratiquaient pas l’IST en raison du refus du radiothérapeute dans 7 cas (58%), du refus de l’oncologue médical dans 4 cas (33%), du refus de l’oncologue et du radiothérapeute dans 3 cas (25%).
Parmi 26 (68%) praticiens qui pratiquaient l’IST, 23 (88%) le faisaient dans l’indications 1 et 2, alors que 3 (12%) ne le faisaient que dans l’indication 2.
Quinze sur 26 (58%) ne le faisaient jamais dans le cadre d’un essai.
Sept sur 26 (27%), traitaient, en IST, 5 à 10 patientes par an, et 6 (23%), plus de 10 patientes par an.
Vingt-quatre sur 26 (92%) considéraient l’IST très satisfaisant pour leurs patientes, 20 sur 26 (77%) très satisfaisant pour eux-mêmes.
Cinq (19%) chirurgiens ont débuté avant 2010, et 16 (62%) entre 2010 et 2015.
Quatre chirurgiens sur 26 (16%) travaillent en double équipe.
Conclusion
L’IST est répandue, fréquente, et croissante en France. Les raisons de refus sont souvent pluridisciplinaires en l’absence de validation académique.
L’IST est très satisfaisante pour le chirurgien et les patientes.
Un cadre carcinologue et l’évaluation de la qualité de vie apparaissent indispensables pour valider cette pratique.
L’inversion de séquence thérapeutique (IST) permet de proposer une reconstruction mammaire immédiate (RMI), malgré l’indication de radiothérapie. Deux indications sont possibles : soit traitement conservateur en limites non saines, chimiothérapie adjuvante, radiothérapie, et mastectomie avec RMI par lambeau de grand dorsal (indication 1); soit chimiothérapie néo-adjuvante, radiothérapie et mastectomie avec RMI par lambeau de grand dorsal (indication 2).
La seule justification de cette IST est de faire bénéficier les patientes d’une RMI, alors que la radiothérapie est classiquement utilisée en situation adjuvante dans le cancer du sein.
Méthodes
Afin d’évaluer les pratiques en France, nous avons sollicité le groupe Français de chirurgie sénologique (UCBG ) pour faire un état des lieux en envoyant un mini-sondage en janvier 2018.
Résultats
Trent-huit chirurgiens ont répondu pour 26 villes en France, soit 30 structures, incluant 10 centres privés, 10 centres de lutte contre le cancer, 6 CHU, 4 centres hospitaliers périphériques.
Parmi 38 praticiens, 12 (32%) ne pratiquaient pas l’IST en raison du refus du radiothérapeute dans 7 cas (58%), du refus de l’oncologue médical dans 4 cas (33%), du refus de l’oncologue et du radiothérapeute dans 3 cas (25%).
Parmi 26 (68%) praticiens qui pratiquaient l’IST, 23 (88%) le faisaient dans l’indications 1 et 2, alors que 3 (12%) ne le faisaient que dans l’indication 2.
Quinze sur 26 (58%) ne le faisaient jamais dans le cadre d’un essai.
Sept sur 26 (27%), traitaient, en IST, 5 à 10 patientes par an, et 6 (23%), plus de 10 patientes par an.
Vingt-quatre sur 26 (92%) considéraient l’IST très satisfaisant pour leurs patientes, 20 sur 26 (77%) très satisfaisant pour eux-mêmes.
Cinq (19%) chirurgiens ont débuté avant 2010, et 16 (62%) entre 2010 et 2015.
Quatre chirurgiens sur 26 (16%) travaillent en double équipe.
Conclusion
L’IST est répandue, fréquente, et croissante en France. Les raisons de refus sont souvent pluridisciplinaires en l’absence de validation académique.
L’IST est très satisfaisante pour le chirurgien et les patientes.
Un cadre carcinologue et l’évaluation de la qualité de vie apparaissent indispensables pour valider cette pratique.
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