Résumé L4A3F
Quel est l’impact d’Oncotype DX sur le Traitement Adjuvant Systémique et le Devenir des Cancers du Sein de Stade I ?
Impact of 21-gene RT-PCR assay on adjuvant therapy for stage I breast cancer
F. Le Du (1,2), AM. Gonzalez-Angulo (1,3), M. Park (4), D. Liu (4), GN. Hortobagyi (1), and NT. Ueno (1).

(1) Department of Breast Medical Oncology, The University of Texas MD Anderson Cancer Center, 1515 Holcombe Boulevard, Houston, TX 77030-4009, USA.
(2) Département d’Oncologie Médicale, CRLCC Eugène Marquis, Avenue de la Bataille Flandres-Dunkerque, 35000 Rennes, FRANCE.
(3) Department of Systems Biology, The University of Texas MD Anderson Cancer Center, 1515 Holcombe Boulevard, Houston, TX 77030-4009, USA.
(4) Department of Biostatistics, The University of Texas MD Anderson Cancer Center, 1515 Holcombe Boulevard, Houston, TX 77030-4009, USA.
Cancer du sein ; Chimiothérapie ; Traitement adjuvant ; Marqueurs génomique
Breast Neoplasms; Chemotherapy, Adjuvant; Disease-Free Survival; Gene Expression Profiling; Receptors, Estrogen; Tumor Markers.
Oncologie Autres
Objectifs : Le score de récurrence ou “Recurrence score” [RS] est obtenu à partir de l’analyse de 21 gènes, par RT-PCR (Oncotype DX). Ce score stratifie les patientes avec un cancer du sein localisé, hormono-dépendant, HER2-négatif, en 3 groupes pronostiques. Ces 3 groupes (bas, intermédiaire et élevé) sont corrélés au risque de récidive à distance à 10 ans. Peu de données existent à l’heure actuelle sur l’impact du RS sur le choix du traitement adjuvant pour les tumeurs de stade I. Nous avons donc évalué l’interaction entre le RS, le type de traitement adjuvant administré ainsi que le pronostic, pour les tumeurs du sein de stade I. Méthodes: Nous avons rétrospectivement collecté les données de 1030 patientes avec un cancer du sein de stade I, récepteurs hormonaux positifs, HER2 négatif, ayant bénéficié d’un test Oncotype DX, au MD Anderson Cancer Center, de septembre 2004 à septembre 2013. Les RS ont été corrélés aux caractéristiques histo-pathologiques des tumeurs, aux traitements adjuvants reçus ainsi qu’aux devenirs des patientes. Résultats : La distribution en groupes bas, intermédiaire et élevé ne différe pas selon la taille tumorale (pT1a, pT1b, et pT1c) (P=.673, Fisher’s exact test). Moins de 10% des patientes de notre cohorte sont classées en risque élevé. Seulement 1% des patientes avec un cancer du sein de grade 1 histologique, 0% des cancers de grade 1 nucléaire et 6% des cancers peu proliférants sont classés haut risque. Parmi les patientes à risque intermédiaire, 41% des cancers pT1b et 46% des cancers pT1c ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante. Dans cette même cohorte à risque intermédiaire, la survie avant récidive à distance [DDFS] ne diffère pas entre les patientes avec un cancer pT1b ayant reçu une hormonothérapie seule ou une chimio-hormonothérapie adjuvante (p=.752, log-rank test). Pour les patientes avec un cancer pT1c, classé RS intermédiaire, la DDFS est supérieure pour la cohorte recevant une hormonothérapie seule (p=.020, log-rank test). Le grade histologique est le seul facteur pronostique indépendant de DDFS (p=.0007, 1 vs 3, p=.035, 2 vs 3); RS ne prédit pas la DDFS (p=.083, élevé vs bas ; p=.066, intermédiaire vs bas). Conclusion: La valeur ajoutée du RS par rapport aux critères pronostiques habituels apparait limitée pour les patientes présentant un cancer du sein classé pT1b. Cependant, le suivi médian (3.2 ans, range 0-105 months) de cette étude est limité et un suivi à plus long terme est nécessaire. Les résultats des études prospectives en cours devraient permettre de conclure.
Recherche
Saissisez le ou les termes de votre recherche
RCP
Films
Les Mercredis de la SFSPM