Résumé LTIGU
INTERET DE LA KINESITHERAPIE PRECOCE ET SYSTEMATIQUE APRES CHIRURGIE POUR CANCER DU SEIN : POINTS DE VUE DES PATIENTES ET DES KINESITHERAPEUTES
Interest of early and systematic physiotherapy after breast cancer surgery : points of view of patients and physiotherapists
M Broigniez (1), F Boiffard(1), V Brillaud-Meflah (1), F Dravet (1), C Loaec (1), F Le Guével-Dausse (2) , G Selmes (1)
(1) Service d'oncologie chirurgicale, Institut de cancérologie de l'ouest - Site René Gaucuheau, Boulevard Jacques Monod, 44805 Saint Herblain cedex, France
(2) Masseur-kinésithérapeute, 3 Boulevard Jean Ingres, 44100 NANTES, Nantes
(1) Service d'oncologie chirurgicale, Institut de cancérologie de l'ouest - Site René Gaucuheau, Boulevard Jacques Monod, 44805 Saint Herblain cedex, France
(2) Masseur-kinésithérapeute, 3 Boulevard Jean Ingres, 44100 NANTES, Nantes
cancer du sein, kinésithérapie,soin postopératoire,chirurgie,réhabilitation
breast cancer, physiotherapy, surgery, rehabilitation, postoperative care
Chirurgie
Soins de support
La prescription de la kinésithérapie après chirurgies pour un cancer du sein est recommandée par les sociétés savantes mais les pratiques restent variables. A l’Institut cancérologique de l'Ouest - site René Gauducheau (Saint Herblain 44), les patients reçoivent une ordonnance de kinésithérapie post opératoire de manière systématique le jour de leur opération, pour la débuter dès que possible. Le but de cette étude est d’évaluer l’intérêt perçu par les patients et par les kinésithérapeutes de cette prescription, ainsi que d’évaluer les pratiques en kinésithérapie.
Cette étude monocentrique, observationnelle a été réalisée de juin à juillet 2017. Un questionnaire a été remis aux patients à la consultation post opératoire des chirurgies mammaires à visée carcinologiques (traitement conservateur et mastectomie, quel que soit le geste axillaire), en moyenne à 15 jours de la chirurgie. Un autre a été diffusé aux kinésithérapeutes (départements 44,49,56,85).
69 patients et 55 kinésithérapeutes ont répondu aux questionnaires.
La majorité des patients (85,5%) ont bénéficié de kinésithérapie précoce. 10 patientes n’ont pas rencontré de kinésithérapeute dont 3 à cause des délais de rendez-vous, 3 pour mauvaise compréhension des consignes.
81,4% d’entre elles ont jugé la prescription utile pour une réhabilitation post opératoire. Les raisons de cette utilité étaient d’une part physiques : la mobilité du bras (56,3%), la diminution des douleurs (33,3%), une meilleure posture (8,3%), la résorption des hématomes (1,7%), et d’autre part psychologiques : la réassurance (43,7%), la possibilité de poser des questions (29,2%).
96,3% des kinésithérapeutes prennent en charge des patientes traitées pour un cancer du sein. Mais 79,6% des praticiens ont effectué une formation complémentaire en plus de leur formation initiale.
75,5% jugent utile de réaliser le premier rendez-vous dans les 14 jours suivants l’intervention, et 17%souhaiteraient rencontrer les patients en préopératoire. 66% préconisent de prescrire de la kinésithérapie systématique.
30,2% se sont « jamais » ou « rarement » informés sur le type d’intervention réalisée, cette information est donnée dans 50,6% par la patiente. 94,3% estiment que la communication ville-hôpital peut être améliorée.
La kinésithérapie prescrite de manière systématique et précoce après chirurgie pour cancer du sein semble indispensable pour les patientes et pour les kinésithérapeutes pour une récupération rapide. Une meilleure information des patientes en préopératoire est nécessaire pour une prise de rendez-vous optimisée. Concernant les professionnels, dans cet échantillon, les formations complémentaires semblent indispensables, et la communication ville-hôpital doit être améliorée.
Cette étude monocentrique, observationnelle a été réalisée de juin à juillet 2017. Un questionnaire a été remis aux patients à la consultation post opératoire des chirurgies mammaires à visée carcinologiques (traitement conservateur et mastectomie, quel que soit le geste axillaire), en moyenne à 15 jours de la chirurgie. Un autre a été diffusé aux kinésithérapeutes (départements 44,49,56,85).
69 patients et 55 kinésithérapeutes ont répondu aux questionnaires.
La majorité des patients (85,5%) ont bénéficié de kinésithérapie précoce. 10 patientes n’ont pas rencontré de kinésithérapeute dont 3 à cause des délais de rendez-vous, 3 pour mauvaise compréhension des consignes.
81,4% d’entre elles ont jugé la prescription utile pour une réhabilitation post opératoire. Les raisons de cette utilité étaient d’une part physiques : la mobilité du bras (56,3%), la diminution des douleurs (33,3%), une meilleure posture (8,3%), la résorption des hématomes (1,7%), et d’autre part psychologiques : la réassurance (43,7%), la possibilité de poser des questions (29,2%).
96,3% des kinésithérapeutes prennent en charge des patientes traitées pour un cancer du sein. Mais 79,6% des praticiens ont effectué une formation complémentaire en plus de leur formation initiale.
75,5% jugent utile de réaliser le premier rendez-vous dans les 14 jours suivants l’intervention, et 17%souhaiteraient rencontrer les patients en préopératoire. 66% préconisent de prescrire de la kinésithérapie systématique.
30,2% se sont « jamais » ou « rarement » informés sur le type d’intervention réalisée, cette information est donnée dans 50,6% par la patiente. 94,3% estiment que la communication ville-hôpital peut être améliorée.
La kinésithérapie prescrite de manière systématique et précoce après chirurgie pour cancer du sein semble indispensable pour les patientes et pour les kinésithérapeutes pour une récupération rapide. Une meilleure information des patientes en préopératoire est nécessaire pour une prise de rendez-vous optimisée. Concernant les professionnels, dans cet échantillon, les formations complémentaires semblent indispensables, et la communication ville-hôpital doit être améliorée.
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