Résumé NMARO
Particularités diagnostiques et thérapeutiques du cancer du sein chez l’homme (A propos de 27 cas)
diagnostic and therapeutic features of breast cancer in men (About 27 cases)
D ADNANE (1), Z E SELAMNI (1), S.ZATIR (1),N.MERAIR (2) , F HAIBA (3), R KOUDJETI (1).
(1) Service de chirurgie générale / Sénologie / Hôpital militaire régional et universitaire d’Oran /2°RM.
(2) Service d’oncologie médicale/ Hôpital militaire régional et universitaire d’Oran /2°RM.
(3) Service de gynécologie-obstétrique/ Hôpital militaire régional et universitaire d’Oran /2°RM.
(1) Service de chirurgie générale / Sénologie / Hôpital militaire régional et universitaire d’Oran /2°RM.
(2) Service d’oncologie médicale/ Hôpital militaire régional et universitaire d’Oran /2°RM.
(3) Service de gynécologie-obstétrique/ Hôpital militaire régional et universitaire d’Oran /2°RM.
cancer - sein - homme
Cancer - Breast - man
Chirurgie
Oncologie
Contexte. Le cancer du sein chez l’homme reste une pathologie rare et méconnue malgré l’augmentation récente de son incidence ces dernières années, peu d’études cliniques randomisées, y sont consacrées, il représente 1,3% des cancers mammaires.
Son pronostic a longtemps été considéré comme plus défavorable que celui de la femme.
Objectif. Le but de notre étude était d'évaluer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques et évolutives du cancer du sein chez l’homme.
Matériels et méthode. Notre série regroupe les données rétrospectives de 27dossiers cliniques de cancer du sein chez l’homme, traités à l’HMRUO, entre 2003 et 2013.
Résultats. La moyenne d’âge de cette série était de 58 ans, la durée moyenne d’évolution de la lésion de 9,1 mois, et la taille clinique moyenne des lésions de 32mm. Et 21 (77,77%) cas étaient opérables d’emblée et un creux N0 dans 19(70,37%) cas. La bilatéralité a été retrouvée dans 02(07,40%) cas.
L’absence de corrélation anatomo-radio-clinique a été constaté dans 15 (55,55%) cas, La mastectomie emportant la plaque aréolo-mamelonnaire avec un curage axillaire des deux étages de berg ont été réalisés chez tous les patients
Le carcinome canalaire infiltrant a été retrouvé chez tous les patient avec composante extrinsèque extensive dans 11(40,74%) cas, le grade II est le plus fréquemment retrouvé, 17 (62,96%) cas. L’immunohistochimie réalisée chez 06 (22,22%) cas, retrouve des récepteurs hormonaux positifs chez 04 (14,81%) cas, et un HER2 surexprimé dans 02 (0,03%) cas. Une chimiothérapie a été administrée chez 25(92,59%) cas, une radiothérapie dans 21(77,77%) cas et une hormonothérapie dans 24 (88,88%) cas, L’évolution a été émaillée par des récidives locales dans 05(18, 51%) cas, des métastases dans 03(11,11%) cas, principalement hépatiques suivie des métastases pulmonaires. Avec une survie sans récidives à 05 ans estimée à 64,13%.
Conclusion. Le cancer du sein chez l’homme reste une pathologie rare, retrouvé le plus souvent chez l’homme de plus de 50 ans, avec un retard diagnostic plus lié au tabou qu’aux difficultés de diagnostic.
Et malgré l’augmentation récente de son incidence ces dernières années, et en absence de particularité thérapeutique, son traitement reste calqué sur celui du cancer du sein chez la femme, avec un pronostic considéré comme plus défavorable.
Son pronostic a longtemps été considéré comme plus défavorable que celui de la femme.
Objectif. Le but de notre étude était d'évaluer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques et évolutives du cancer du sein chez l’homme.
Matériels et méthode. Notre série regroupe les données rétrospectives de 27dossiers cliniques de cancer du sein chez l’homme, traités à l’HMRUO, entre 2003 et 2013.
Résultats. La moyenne d’âge de cette série était de 58 ans, la durée moyenne d’évolution de la lésion de 9,1 mois, et la taille clinique moyenne des lésions de 32mm. Et 21 (77,77%) cas étaient opérables d’emblée et un creux N0 dans 19(70,37%) cas. La bilatéralité a été retrouvée dans 02(07,40%) cas.
L’absence de corrélation anatomo-radio-clinique a été constaté dans 15 (55,55%) cas, La mastectomie emportant la plaque aréolo-mamelonnaire avec un curage axillaire des deux étages de berg ont été réalisés chez tous les patients
Le carcinome canalaire infiltrant a été retrouvé chez tous les patient avec composante extrinsèque extensive dans 11(40,74%) cas, le grade II est le plus fréquemment retrouvé, 17 (62,96%) cas. L’immunohistochimie réalisée chez 06 (22,22%) cas, retrouve des récepteurs hormonaux positifs chez 04 (14,81%) cas, et un HER2 surexprimé dans 02 (0,03%) cas. Une chimiothérapie a été administrée chez 25(92,59%) cas, une radiothérapie dans 21(77,77%) cas et une hormonothérapie dans 24 (88,88%) cas, L’évolution a été émaillée par des récidives locales dans 05(18, 51%) cas, des métastases dans 03(11,11%) cas, principalement hépatiques suivie des métastases pulmonaires. Avec une survie sans récidives à 05 ans estimée à 64,13%.
Conclusion. Le cancer du sein chez l’homme reste une pathologie rare, retrouvé le plus souvent chez l’homme de plus de 50 ans, avec un retard diagnostic plus lié au tabou qu’aux difficultés de diagnostic.
Et malgré l’augmentation récente de son incidence ces dernières années, et en absence de particularité thérapeutique, son traitement reste calqué sur celui du cancer du sein chez la femme, avec un pronostic considéré comme plus défavorable.
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