Résumé NOZGD
C77 - Evaluation par IRM mammaire de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du sein. A propos de 20 cas.
C77 - Evaluation of Breast MRI of the response to neoadjuvant chemotherapy in breast cancer. About 20 cases.
S Rabahi,N Benachenhou, H Guendouz, A Bendib.
service de sénologie du centre pierre et marie curie,place du 1er mai, 16000,Alger, Algérie.
service de sénologie du centre pierre et marie curie,place du 1er mai, 16000,Alger, Algérie.
Chimiothérapie néoadjuvante, IRM mammaire, reliquat tumoral.
Neoadjuvant chemotherapy, breast MRI, residual tumor.
Chirurgie
Chirurgie
La chimiothérapie néoadjuvante représente un standard dans les cancers du sein non opérables. L’appréciation de la réponse par la clinique ou par l’imagerie classique ne reflète pas la réponse histologique.
Introduction:
L’IRM mammaire permet le suivi et l’évaluation de la masse résiduelle après traitement néoadjuvant.
L’objectif de l’étude est d’évaluer l’intérêt de l’IRM mammaire pour définir objectivement la réponse tumorale avant toute chirurgie en comparant les résultats de l’IRM après chimiothérapie à ceux observés après étude histologique de pièces opératoires.
Méthode :
Cette étude concerne 20 patientes traitées pour cancer du sein inopérables d’emblée. Les malades ont bénéficié d’une IRM mammaire en début, milieu et fin de chimiothérapie après microbiopsie initiale.
L’évaluation clinique et IRM de l’efficacité de la chimiothérapie a été réalisé selon les critères de la réponse Récist.
Les données de l’IRM ont été comparées aux résultats de l’étude anapath.
Résultats :
La moyenne d’âge des patientes est de 41,8 ans.
Le CCI représente 95% des cas. 20% des malades sont des triples négatifs.
La réponse clinique après chimiothérapie était complète dans 9cas, une réponse partielle dans 9 cas et une stabilité dans un cas.
Une réponse radiologique complète est obtenue dans 3cas.
L’examen clinique évalue correctement la taille du résidu tumoral dans 40% des cas et l’IRM dans 50% des cas.
On observe une sous-estimation du résidu tumoral dans 15% des cas et une surestimation dans 35% des cas.
Discussion : les limitations de la corrélation IRM-histologie sont la surestimation de la masse résiduelle en raison de fibrose ou d’inflammation de résorption et la sous-estimation de la masse résiduelle liée au mode dendritique de réponse de certaines tumeurs.
Conclusion :
L'IRM avant chirurgie permet d’apprécier l’efficacité d’un traitement néoadjuvant. La normalité d’un examen IRM n’élimine pas la possibilité de microfoyers tumoraux invasifs ou la présence de CIS. La fibrose est à l’origine de surestimation du volume résiduel en cas de grosses tumeurs.
Bibliographie :
L.Venar-Bouvet et al. Evaluation par IRM de la réponse à la chimiothérapie d’induction dans les cancers du sein. Bull Cancer 2004 ;91(9) :721-8.
A.Morvan et al. Cancer du sein traité par chimiothérapie néoadjuvante : évaluation du reliquat tumoral par l’IRM mammaire. Journal de radiologie 2010.
Introduction:
L’IRM mammaire permet le suivi et l’évaluation de la masse résiduelle après traitement néoadjuvant.
L’objectif de l’étude est d’évaluer l’intérêt de l’IRM mammaire pour définir objectivement la réponse tumorale avant toute chirurgie en comparant les résultats de l’IRM après chimiothérapie à ceux observés après étude histologique de pièces opératoires.
Méthode :
Cette étude concerne 20 patientes traitées pour cancer du sein inopérables d’emblée. Les malades ont bénéficié d’une IRM mammaire en début, milieu et fin de chimiothérapie après microbiopsie initiale.
L’évaluation clinique et IRM de l’efficacité de la chimiothérapie a été réalisé selon les critères de la réponse Récist.
Les données de l’IRM ont été comparées aux résultats de l’étude anapath.
Résultats :
La moyenne d’âge des patientes est de 41,8 ans.
Le CCI représente 95% des cas. 20% des malades sont des triples négatifs.
La réponse clinique après chimiothérapie était complète dans 9cas, une réponse partielle dans 9 cas et une stabilité dans un cas.
Une réponse radiologique complète est obtenue dans 3cas.
L’examen clinique évalue correctement la taille du résidu tumoral dans 40% des cas et l’IRM dans 50% des cas.
On observe une sous-estimation du résidu tumoral dans 15% des cas et une surestimation dans 35% des cas.
Discussion : les limitations de la corrélation IRM-histologie sont la surestimation de la masse résiduelle en raison de fibrose ou d’inflammation de résorption et la sous-estimation de la masse résiduelle liée au mode dendritique de réponse de certaines tumeurs.
Conclusion :
L'IRM avant chirurgie permet d’apprécier l’efficacité d’un traitement néoadjuvant. La normalité d’un examen IRM n’élimine pas la possibilité de microfoyers tumoraux invasifs ou la présence de CIS. La fibrose est à l’origine de surestimation du volume résiduel en cas de grosses tumeurs.
Bibliographie :
L.Venar-Bouvet et al. Evaluation par IRM de la réponse à la chimiothérapie d’induction dans les cancers du sein. Bull Cancer 2004 ;91(9) :721-8.
A.Morvan et al. Cancer du sein traité par chimiothérapie néoadjuvante : évaluation du reliquat tumoral par l’IRM mammaire. Journal de radiologie 2010.
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