Résumé RGXU6
I102 - Enquête sur la performance de la mammographie dans le programme national de dépistage organisé du cancer du sein
I102 - Study on the performance of mammography in the national breast cancer screening program
F Lançon (1), F de Bels (1)
(1) Département Dépistage, Institut national du cancer (INCa), 52 avenue André Morizet, 92513, Boulogne-Billancourt cedex, France
(1) Département Dépistage, Institut national du cancer (INCa), 52 avenue André Morizet, 92513, Boulogne-Billancourt cedex, France
Dépistage, cancer du sein, mammographie, performance
Mass Screening, breast cancer, mammography, performance
Imagerie (radiologie, médecine nucléaire...)
Imagerie (radiologie, médecine nucléaire...)
Contexte :
Une synthèse des 4 premières vagues d’une enquête [1], menée auprès des structures de gestion des dépistages (SG), avait indiqué que :
- le passage de la technologie analogique vers la technologie numérique était déjà, fin 2011, très fortement engagé ;
- les systèmes numériques plein champ (DR) présentaient, en 2011, les taux de détection de cancer les plus élevés ;
- l’hétérogénéité des taux de cancers détectés était constatée en fonction des différentes marques de systèmes numériques à plaques (CR) et selon les régions.
Suite à ces résultats, une nouvelle vague d’enquête, portant sur les mammographies réalisées en 2012 et le premier semestre 2013 et renseignant d’éventuelles variations dans les taux de détection selon les marques des systèmes numériques CR mais aussi DR, a été lancée en 2014.
Objectifs :
Ils étaient de décrire le parc d’appareils de mammographie en France et d’évaluer les taux de détection de cancers du sein, ainsi que les taux de clichés jugés techniquement insuffisants (CTI), selon les différentes technologies utilisées.
Méthodes :
Un questionnaire électronique a été adressé à l’ensemble des SG. Ce questionnaire relevait, de manière rétrospective, l’activité de dépistage des années 2011 (mise à jour), 2012 et du premier semestre 2013.
Résultats :
Quatre-vingt SG (sur 89) ont répondu à cette enquête. Le nombre total de mammographies enregistrées était de plus de 5,3 millions sur cette période de 36 mois.
Au premier semestre 2013, 92 % des mammographies de dépistage étaient réalisées en technologie numérique contre 83 % en 2011, signant la poursuite de la migration vers la technologie numérique. Pour la technologie numérique, 57 % des mammographies étaient réalisées sur dispositif DR.
Sur l’ensemble de la période étudiée, le taux de détection des cancers le plus élevé était celui correspondant aux technologies DR, devant celui des systèmes CR, le moins élevé étant celui relatif à la technologie analogique (7,7 ‰ vs 7,2 ‰ vs 6,8 ‰).
Le taux de CTI le plus élevé était constaté pour la technologie analogique, devant le taux des systèmes CR, celui relevé pour les systèmes DR étant le plus bas (5,2 ‰ vs 2,5 ‰ vs 1,7 ‰).
Enfin, on observait une variabilité des taux de détection de cancers en fonction des différentes marques CR et DR (variation maximale de 2‰ entre les différentes marques CR et entre les différentes marques DR, au premier semestre 2013).
Conclusion :
La migration vers la technologie numérique se poursuit fortement en 2012 et au premier semestre 2013. Sur la période étudiée, le taux de détection des cancers le plus élevé était celui correspondant aux technologies numériques DR. Une hétérogénéité de ces taux était constatée en fonction des différentes marques d’appareils DR et en fonction des différentes marques de systèmes CR. Enfin, les différences de performance observées ne résultaient pas uniquement du type de technologie utilisée, mais portaient sur l’ensemble de la chaîne de mammographie (radiologue, mammographe et, le cas échéant, lecteur de plaques, types de plaques…).
Bibliographie :
[1] Lançon F, De Bels F, Viguier J (2014). Performance de la mammographie dans le dépistage organisé des cancers du sein. Synthèse de l’enquête. Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer. 29 p. Disponible à : http://www.e-cancer.fr/publications/90-depistage-et-detection-precoce/770-performance-de-la-mammographie-dans-le-depistage-organise-des-cancers-du-sein
Une synthèse des 4 premières vagues d’une enquête [1], menée auprès des structures de gestion des dépistages (SG), avait indiqué que :
- le passage de la technologie analogique vers la technologie numérique était déjà, fin 2011, très fortement engagé ;
- les systèmes numériques plein champ (DR) présentaient, en 2011, les taux de détection de cancer les plus élevés ;
- l’hétérogénéité des taux de cancers détectés était constatée en fonction des différentes marques de systèmes numériques à plaques (CR) et selon les régions.
Suite à ces résultats, une nouvelle vague d’enquête, portant sur les mammographies réalisées en 2012 et le premier semestre 2013 et renseignant d’éventuelles variations dans les taux de détection selon les marques des systèmes numériques CR mais aussi DR, a été lancée en 2014.
Objectifs :
Ils étaient de décrire le parc d’appareils de mammographie en France et d’évaluer les taux de détection de cancers du sein, ainsi que les taux de clichés jugés techniquement insuffisants (CTI), selon les différentes technologies utilisées.
Méthodes :
Un questionnaire électronique a été adressé à l’ensemble des SG. Ce questionnaire relevait, de manière rétrospective, l’activité de dépistage des années 2011 (mise à jour), 2012 et du premier semestre 2013.
Résultats :
Quatre-vingt SG (sur 89) ont répondu à cette enquête. Le nombre total de mammographies enregistrées était de plus de 5,3 millions sur cette période de 36 mois.
Au premier semestre 2013, 92 % des mammographies de dépistage étaient réalisées en technologie numérique contre 83 % en 2011, signant la poursuite de la migration vers la technologie numérique. Pour la technologie numérique, 57 % des mammographies étaient réalisées sur dispositif DR.
Sur l’ensemble de la période étudiée, le taux de détection des cancers le plus élevé était celui correspondant aux technologies DR, devant celui des systèmes CR, le moins élevé étant celui relatif à la technologie analogique (7,7 ‰ vs 7,2 ‰ vs 6,8 ‰).
Le taux de CTI le plus élevé était constaté pour la technologie analogique, devant le taux des systèmes CR, celui relevé pour les systèmes DR étant le plus bas (5,2 ‰ vs 2,5 ‰ vs 1,7 ‰).
Enfin, on observait une variabilité des taux de détection de cancers en fonction des différentes marques CR et DR (variation maximale de 2‰ entre les différentes marques CR et entre les différentes marques DR, au premier semestre 2013).
Conclusion :
La migration vers la technologie numérique se poursuit fortement en 2012 et au premier semestre 2013. Sur la période étudiée, le taux de détection des cancers le plus élevé était celui correspondant aux technologies numériques DR. Une hétérogénéité de ces taux était constatée en fonction des différentes marques d’appareils DR et en fonction des différentes marques de systèmes CR. Enfin, les différences de performance observées ne résultaient pas uniquement du type de technologie utilisée, mais portaient sur l’ensemble de la chaîne de mammographie (radiologue, mammographe et, le cas échéant, lecteur de plaques, types de plaques…).
Bibliographie :
[1] Lançon F, De Bels F, Viguier J (2014). Performance de la mammographie dans le dépistage organisé des cancers du sein. Synthèse de l’enquête. Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer. 29 p. Disponible à : http://www.e-cancer.fr/publications/90-depistage-et-detection-precoce/770-performance-de-la-mammographie-dans-le-depistage-organise-des-cancers-du-sein
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