Résumé UG23H
O43 - Utilisation d’un biosimilaire du filgrastim dans le traitement et la prévention des neutropénies fébriles chez les patients ayant un cancer du sein et recevant une chimiothérapie cytotoxique: sous-analyse de l’étude NEXT
O43 - Use of a filgrastim biosimilar in the treatment and prevention of febrile neutropenia in patients with breast cancer receiving cytotoxic chemotherapy: sub-analysis of the NEXT study
Kamioner D (1), Maloisel F (2), Leprêtre S (3), Berthou C (4), H Albrand (5)
1. Hôpital Privé de l’Ouest Parisien, Trappes, France
2. Clinique Sainte-Anne, Strasbourg, France.
3. Hôpital Henri Becquerel, Rouen, France
4. Hôpital Morvan, Brest, France
5. HOSPIRA France, Meudon La Foret, France
1. Hôpital Privé de l’Ouest Parisien, Trappes, France
2. Clinique Sainte-Anne, Strasbourg, France.
3. Hôpital Henri Becquerel, Rouen, France
4. Hôpital Morvan, Brest, France
5. HOSPIRA France, Meudon La Foret, France
G-CSF, biosimilaires, neutropénie fébrile, chimiothérapie, sein
Biosimilars, G-CSF, febrile neutropenia, chemotherapy, breast
Oncologie
Soins de support
Contexte : La neutropénie fébrile (NF) est une complication grave et fréquente des chimiothérapies (CT) cytotoxiques. Nivestim®, biosimilaire du filgrastim, est un G-CSF (granulocyte-Colony Stimulating Factor) indiqué pour le traitement des neutropénies et NF chimio-induites. Nous présentons ici les résultats de la population de patients atteints de cancer du sein (CS).
Objectifs : L’étude NEXT (Nivestim® safety profile in patiEnts treated with cytotoXic CT in real-life clinical pracTice) avait pour but d’évaluer la tolérance du filgrastim biosimilaire (Hospira) et de décrire les caractéristiques des patients (pts) traités par le G-CSF biosimilaire ainsi que les modalités de traitement en pratique courante.
Méthodes : NEXT est une étude prospective, non-interventionnelle, longitudinale, nationale et multicentrique. 2114 pts adultes, atteints d’une tumeur solide ou d’une hémopathie maligne (à l’exception des syndromes myéloprolifératifs chroniques et myélodysplasiques), traités ou débutant une CT neutropéniante (quel que soit le cycle) ont été inclus. Les pts ont été traités par Filgrastim biosimilaire (Hospira). Ils ont été suivis pendant 6 cycles de CT maximum et lors de 3 visites: à l'inclusion, après la première cure du G-CSF biosimilaire et à la fin de la CT.
Les caractéristiques des pts, les données relatives au traitement par G-CSF biosimilaire ainsi que les événements indésirables (EI) survenant pendant le traitement en particulier les neutropénies et NF, ont été recueillis.
Résultats : Au total, 463 pts ayant un cancer du sein ont été inclus dans cette sous-analyse (3% d’hommes et 97% de femmes ; âge moyen : 58,4 ans). 19,4% des pts avaient une tumeur au stade IV et 74,8% une tumeur aux stades 0, I, II ou III. Le G-CSF biosimilaire a été initié en prophylaxie dans 98,1% des cas et en curatif dans 1,9% des cas. La dose de 30MUI a été la plus utilisée (81%) et le G-CSF biosimilaire a été majoritairement administré par voie sous-cutanée (99,3%) ; le délai médian d’initiation du traitement était de 2 jours après la dernière dose de CT et la durée d’administration était en moyenne de 5,6 jours. 2,9% des pts avaient également un traitement anti-infectieux prophylactique à l’inclusion.
Au total, 26,1% des pts ont présenté >=1 EI et 18,5% ont eu des douleurs osseuses, musculaires et thoraciques. 4,7% des pts en prophylaxie ont présenté une NF et ont été hospitalisés pendant 4,6 ± 2,5 jours en moyenne; 1,6% des pts ont présenté une infection. 2,7% des pts ont eu >=1 réduction de dose de CT et 5,2% ont eu >=1 report d’administration de la CT.
Discussion : Les modalités de traitement par le G-CSF biosimilaire de la sous-population de patients ayant un cancer du sein ne sont pas différentes de celles de la population globale ; en effet dans les 2 populations, la majorité des patients sont traités en prophylaxie ; la voie d’administration, les doses administrées et les délais d’initiation du traitement sont similaires. La population CS présente plus d’EI et de douleurs osseuses, thoraciques et musculaires mais les taux de NF sont similaires aux taux dans la population globale (respectivement 20,4%, 12,7% et 4,9% dans la population globale).
Conclusion : Le filgrastim biosimilaire (Nivestim®, Hospira) est efficace dans le traitement et la prévention des NF chimio-induites, sans différence sensible de la prise en charge et de l’efficacité entre la sous-population de patients atteints cancer du sein et la population globale de l’étude.
Objectifs : L’étude NEXT (Nivestim® safety profile in patiEnts treated with cytotoXic CT in real-life clinical pracTice) avait pour but d’évaluer la tolérance du filgrastim biosimilaire (Hospira) et de décrire les caractéristiques des patients (pts) traités par le G-CSF biosimilaire ainsi que les modalités de traitement en pratique courante.
Méthodes : NEXT est une étude prospective, non-interventionnelle, longitudinale, nationale et multicentrique. 2114 pts adultes, atteints d’une tumeur solide ou d’une hémopathie maligne (à l’exception des syndromes myéloprolifératifs chroniques et myélodysplasiques), traités ou débutant une CT neutropéniante (quel que soit le cycle) ont été inclus. Les pts ont été traités par Filgrastim biosimilaire (Hospira). Ils ont été suivis pendant 6 cycles de CT maximum et lors de 3 visites: à l'inclusion, après la première cure du G-CSF biosimilaire et à la fin de la CT.
Les caractéristiques des pts, les données relatives au traitement par G-CSF biosimilaire ainsi que les événements indésirables (EI) survenant pendant le traitement en particulier les neutropénies et NF, ont été recueillis.
Résultats : Au total, 463 pts ayant un cancer du sein ont été inclus dans cette sous-analyse (3% d’hommes et 97% de femmes ; âge moyen : 58,4 ans). 19,4% des pts avaient une tumeur au stade IV et 74,8% une tumeur aux stades 0, I, II ou III. Le G-CSF biosimilaire a été initié en prophylaxie dans 98,1% des cas et en curatif dans 1,9% des cas. La dose de 30MUI a été la plus utilisée (81%) et le G-CSF biosimilaire a été majoritairement administré par voie sous-cutanée (99,3%) ; le délai médian d’initiation du traitement était de 2 jours après la dernière dose de CT et la durée d’administration était en moyenne de 5,6 jours. 2,9% des pts avaient également un traitement anti-infectieux prophylactique à l’inclusion.
Au total, 26,1% des pts ont présenté >=1 EI et 18,5% ont eu des douleurs osseuses, musculaires et thoraciques. 4,7% des pts en prophylaxie ont présenté une NF et ont été hospitalisés pendant 4,6 ± 2,5 jours en moyenne; 1,6% des pts ont présenté une infection. 2,7% des pts ont eu >=1 réduction de dose de CT et 5,2% ont eu >=1 report d’administration de la CT.
Discussion : Les modalités de traitement par le G-CSF biosimilaire de la sous-population de patients ayant un cancer du sein ne sont pas différentes de celles de la population globale ; en effet dans les 2 populations, la majorité des patients sont traités en prophylaxie ; la voie d’administration, les doses administrées et les délais d’initiation du traitement sont similaires. La population CS présente plus d’EI et de douleurs osseuses, thoraciques et musculaires mais les taux de NF sont similaires aux taux dans la population globale (respectivement 20,4%, 12,7% et 4,9% dans la population globale).
Conclusion : Le filgrastim biosimilaire (Nivestim®, Hospira) est efficace dans le traitement et la prévention des NF chimio-induites, sans différence sensible de la prise en charge et de l’efficacité entre la sous-population de patients atteints cancer du sein et la population globale de l’étude.
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