Résumé XS94P
PROBLÉMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES CANCERS DU SEIN DANS LES PAYS EN DÉVÉLOPPEMENT : EXEMPLE DU SÉNÉGAL
PROBLEM OF MANAGING BREAST CANCERS IN DEVELOPING COUNTRIES: EXAMPLE FROM SENEGAL
S M K GUEYE (1), M GUEYE (1), S. A. COULBARRY (2), A. DIOUF(2), J. C. MOREAU(1)
(1) Unité de Sénologie, Hôpital Aristide Le Dantec, 3 Avenue Pasteur, BP 3001 – Dakar (Sénégal)
(2) Service de Gynécologie – Obstétrique, Centre Hospitalier National de Pikine (Sénégal)
(1) Unité de Sénologie, Hôpital Aristide Le Dantec, 3 Avenue Pasteur, BP 3001 – Dakar (Sénégal)
(2) Service de Gynécologie – Obstétrique, Centre Hospitalier National de Pikine (Sénégal)
Cancers du sein, Problématique, Pays en développement, Sénégal.
Breast cancer, Problem, Developing Countries, Senegal.
Gynécologie
Anatomie et cytologie pathologiques
CONTEXTE :
A l’heure où les thérapeutiques innovantes se multiplient dans la lutte contre les cancers du sein, des pays moins nantis comme le Sénégal accusent encore un retard considérable dans la prise en charge globale de ces cancers.
OBJECTIFS :
Cette mise au point a pour objectif de mener une analyse situationnelle appuyée sur une revue de la littérature africaine et internationale pour soulever les écueils contextuels qui grèvent encore la prise en charge des cancers du sein dans les pays pauvres.
RÉSULTATS :
Dans les pays en développement, même si la prise en charge des cancers du sein est actuellement bien codifiée, les résultats en terme de survie globale et de morbidités sont encore médiocres (survie à 5 ans 40,8% avec une durée moyenne de 39,7 mois). Ceci est dû aux retards diagnostiques (75%) et aux traitements mutilants, parfois onéreux et mal tolérés, devenus nécessaires (91% de mastectomie et 94,4% de chimiothérapie). Pour la prise en charge des cancers du sein avancés, les défis qui restent à relever résident dans l’érection de Centres de Sénologie (au total 2 centres) et le développement de la pluridisciplinarité pour améliorer la qualité de vie et l’accompagnement des malades. En revanche, pour les cancers infracliniques, potentiellement guérissables, les défis restent immenses car il s’agira de les dépister (1% de mammographie de dépistage), de bien les localiser (0% de stéréotaxie) mais également de les opérer de façon précise et in sano (0% de repérage par fil d’Arianne, 0% de radiographie de pièce opératoire) tout en limitant les complications comme celles du curage classique (biopsie du ganglion sentinelle non encore en place).
CONCLUSION :
Cette analyse identifie les écueils dans la prise en charge des cancers du sein auxquels nos structures de santé sont encore confrontées. Elle soulèvent néanmoins les perspectives d’un avenir meilleur qui résident dans la prévention, la mise en place d’un registre des cancers, la formation du personnel et l’équipement des Unités de Sénologie afin de permettre une prise en charge intégrale et in référentiel de cette affection dans nos pays.
A l’heure où les thérapeutiques innovantes se multiplient dans la lutte contre les cancers du sein, des pays moins nantis comme le Sénégal accusent encore un retard considérable dans la prise en charge globale de ces cancers.
OBJECTIFS :
Cette mise au point a pour objectif de mener une analyse situationnelle appuyée sur une revue de la littérature africaine et internationale pour soulever les écueils contextuels qui grèvent encore la prise en charge des cancers du sein dans les pays pauvres.
RÉSULTATS :
Dans les pays en développement, même si la prise en charge des cancers du sein est actuellement bien codifiée, les résultats en terme de survie globale et de morbidités sont encore médiocres (survie à 5 ans 40,8% avec une durée moyenne de 39,7 mois). Ceci est dû aux retards diagnostiques (75%) et aux traitements mutilants, parfois onéreux et mal tolérés, devenus nécessaires (91% de mastectomie et 94,4% de chimiothérapie). Pour la prise en charge des cancers du sein avancés, les défis qui restent à relever résident dans l’érection de Centres de Sénologie (au total 2 centres) et le développement de la pluridisciplinarité pour améliorer la qualité de vie et l’accompagnement des malades. En revanche, pour les cancers infracliniques, potentiellement guérissables, les défis restent immenses car il s’agira de les dépister (1% de mammographie de dépistage), de bien les localiser (0% de stéréotaxie) mais également de les opérer de façon précise et in sano (0% de repérage par fil d’Arianne, 0% de radiographie de pièce opératoire) tout en limitant les complications comme celles du curage classique (biopsie du ganglion sentinelle non encore en place).
CONCLUSION :
Cette analyse identifie les écueils dans la prise en charge des cancers du sein auxquels nos structures de santé sont encore confrontées. Elle soulèvent néanmoins les perspectives d’un avenir meilleur qui résident dans la prévention, la mise en place d’un registre des cancers, la formation du personnel et l’équipement des Unités de Sénologie afin de permettre une prise en charge intégrale et in référentiel de cette affection dans nos pays.
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