Résumé XSY2E
Le parcours de soins du cancer du col utérin au Maroc : expérience du centre Mohammed VI pour le traitement des cancers à Casablanca
The cervical cancer care circuit in Morocco: experience of the Mohammed VI center for the treatment of cancers in Casablanca
K. Bendahhou (1), A. Ibrahim khalil (1), C. Sauvaget, Y (2). E. Lucas (2), Chami khazraji (3), L. Belakhel (3), P.Basu (4), A. Benider (5)
1. Registre des cancers de la région de grand Casablanca, Maroc
2. Détection précoce et prévention - Groupe de dépistage, Centre international de recherche sur le cancer, Lyon, France.
3. Fondation Lalla Salma pour la prévention et le traitement du cancer, Rabat, Maroc.
4. Département d'épidémiologie et de contrôle des maladies, ministère de la santé, Rabat, Maroc.
5. Centre Mohammed VI pour le traitement des cancers, CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
1. Registre des cancers de la région de grand Casablanca, Maroc
2. Détection précoce et prévention - Groupe de dépistage, Centre international de recherche sur le cancer, Lyon, France.
3. Fondation Lalla Salma pour la prévention et le traitement du cancer, Rabat, Maroc.
4. Département d'épidémiologie et de contrôle des maladies, ministère de la santé, Rabat, Maroc.
5. Centre Mohammed VI pour le traitement des cancers, CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
cancer du col, circuit, soins, patientes
cervical cancer, pattern, care, patient
Epidémiologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Le cancer du col utérin est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes au Maroc. En 2012, on estimait à 2258 le nombre de nouveaux cas par an et à 1076 le nombre annuel de décès dus au cancer du col de l'utérus (Globocan 2012).
L'accessibilité aux services de santé est un concept important dans la recherche sur les politiques de santé et les services de santé. Cependant, il n'y a pas de consensus et la définition ou l'utilisation de «l'accessibilité» peut différer. Pour certains auteurs, l '«accès aux soins» désigne l'entrée ou l'utilisation du système de santé, tandis que pour d'autres, il caractérise les facteurs influençant l'entrée ou l'utilisation. (Penchansky-1981).
L’objectif de cette étude est de décrire le circuit de soins du cancer du col utérin chez les patientes du centre Mohammed VI pour le traitement des cancers, CHU Ibn Rochd Casablanca.
Matériel et méthode :
il s’agit une enquête rétrospective basé sur les dossiers médicaux des patientes sur un période de dix années. Les informations collecté dans cette étude incluent les informations sociodémographiques, le mode e diagnostic, l’écart entre l’apparition des symptômes et le diagnostic, le temps d’attente pour le début de traitement, les facteurs influençant les retard de diagnostic et d’initiation du traitement ainsi que le protocole thérapeutique.
Résultats :
Un total de 344 cas était inclus dans cette étude, l’âge moyen des patientes était 58.23±12.4 ans (31-96ans). 45,4% possédaient une couverture sociale, 82.5% des cas étaient des femmes au foyer, 51.2% étaient mariées, 13.3% des cas utilisaient du contraceptif orale. La durée moyenne entre l’apparition des signes du cancer du col utérin et la première consultation médicale était de 8.5 mois. Les signes cliniques étaient dans 39.0% des cas des saignements vaginaux irréguliers, 7.9% des cas pertes vaginales excessives, 44.8% des cas saignements post-ménopausiques, 11.3% des cas des douleurs abdominales, 0.5% des cas mal de dos et 4.7% des cas des problèmes urinaires. 56.0% des cas étaient ménopausées au moment du diagnostic. Le stade de la maladie était respectivement I dans 11.1%, II dans 47.7%, III dans 30.2%, VI dans 2.4%. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome épidermoïde dans 86.6% des cas suivi de l’adénocarcinome dans 5.2%. La chirurgie était préconisée dans 98.8% des cas, la radiothérapie externe dans 95.7% des cas, la chromothérapie dans 86.3% des cas. Le traitement palliatif dans 7.7% des cas. A la fin du traitement 32.2% des cas présentaient une réponse complète, 54.9% des cas une réponse partielle, 1.1% des cas étaient en stabilisation8.2% des cas avaient une progression de la maladie.
Conclusion :
Le cancer reste un problème majeur de santé publique, suite à la compagne de dépistage et système sanitaire mis en place, l’incidence ne cesse toujours pas d’augmenter chaque année. C’est résultat son unique au Maroc et permettent de clarifier si l'amélioration et les meilleurs efforts devraient être ciblés sur les cliniciens, les patients, et / ou les institutions.
L'accessibilité aux services de santé est un concept important dans la recherche sur les politiques de santé et les services de santé. Cependant, il n'y a pas de consensus et la définition ou l'utilisation de «l'accessibilité» peut différer. Pour certains auteurs, l '«accès aux soins» désigne l'entrée ou l'utilisation du système de santé, tandis que pour d'autres, il caractérise les facteurs influençant l'entrée ou l'utilisation. (Penchansky-1981).
L’objectif de cette étude est de décrire le circuit de soins du cancer du col utérin chez les patientes du centre Mohammed VI pour le traitement des cancers, CHU Ibn Rochd Casablanca.
Matériel et méthode :
il s’agit une enquête rétrospective basé sur les dossiers médicaux des patientes sur un période de dix années. Les informations collecté dans cette étude incluent les informations sociodémographiques, le mode e diagnostic, l’écart entre l’apparition des symptômes et le diagnostic, le temps d’attente pour le début de traitement, les facteurs influençant les retard de diagnostic et d’initiation du traitement ainsi que le protocole thérapeutique.
Résultats :
Un total de 344 cas était inclus dans cette étude, l’âge moyen des patientes était 58.23±12.4 ans (31-96ans). 45,4% possédaient une couverture sociale, 82.5% des cas étaient des femmes au foyer, 51.2% étaient mariées, 13.3% des cas utilisaient du contraceptif orale. La durée moyenne entre l’apparition des signes du cancer du col utérin et la première consultation médicale était de 8.5 mois. Les signes cliniques étaient dans 39.0% des cas des saignements vaginaux irréguliers, 7.9% des cas pertes vaginales excessives, 44.8% des cas saignements post-ménopausiques, 11.3% des cas des douleurs abdominales, 0.5% des cas mal de dos et 4.7% des cas des problèmes urinaires. 56.0% des cas étaient ménopausées au moment du diagnostic. Le stade de la maladie était respectivement I dans 11.1%, II dans 47.7%, III dans 30.2%, VI dans 2.4%. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome épidermoïde dans 86.6% des cas suivi de l’adénocarcinome dans 5.2%. La chirurgie était préconisée dans 98.8% des cas, la radiothérapie externe dans 95.7% des cas, la chromothérapie dans 86.3% des cas. Le traitement palliatif dans 7.7% des cas. A la fin du traitement 32.2% des cas présentaient une réponse complète, 54.9% des cas une réponse partielle, 1.1% des cas étaient en stabilisation8.2% des cas avaient une progression de la maladie.
Conclusion :
Le cancer reste un problème majeur de santé publique, suite à la compagne de dépistage et système sanitaire mis en place, l’incidence ne cesse toujours pas d’augmenter chaque année. C’est résultat son unique au Maroc et permettent de clarifier si l'amélioration et les meilleurs efforts devraient être ciblés sur les cliniciens, les patients, et / ou les institutions.
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