Résumé YPVJC
Etude des corrélations entre les différents paramètres étudiés du cancer du sein chez la femme jeune
Study of the correlations between the different studied parameters of breast cancer in young women
N Caid F Smaili
EHS en LCC Blida Algerie
EHS en LCC Blida Algerie
cancer du sein- femme jeune - correlation
breast cancer young women correlation
Oncologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Introduction :
Le cancer du sein est de plus en plus observé chez une population jeune, avec des caractéristiques épidémiologiques diagnostiques et pronostiques propres. La maladie est plus avancée au moment du diagnostic, avec une lésion de taille plus importante, un envahissement ganglionnaire plus fréquent et globalement un stade plus élevé, l’histologie des lésions chez la femme jeune semble être également plus agressive, moins bien différenciée et de prolifération plus rapide, par conséquence le pronostic plus mauvais.
Matériel et méthode :
Il s’agit d’une étude descriptive et prospective de deux ans allant du 01/01/2014 au 31/12/2015 réalisée dans le service d’oncologie médicale du EHS en LCC de Blida, objectif est de décrire le profil clinique, histologique et immuno-histochimique du cancer du sein chez les femmes jeunes de moins de 40 ans avec étude des corrélations entre les différents paramètres.
Etude statistique :
Nos résultats ont été regroupés sur une base de données Excel puis traités par le logiciel STATISTICA version 8.0 et le logiciel Graph Pad Prism version 5.0,. La mesure de la corrélation linéaire entre les deux variables se fait alors par le calcul du coefficient de corrélation linéaire, noté « r ». Ce coefficient est égal au rapport de leur covariance et du produit non nul de leurs écarts types. Le coefficient de corrélation est compris entre -1 et +1. Une corrélation est dite positive si r est compris entre 0 et 1. Dans le cas où r est compris entre 0 et -1 elle est dite négative avec un risque de α <0,05.
Discussion et résultat :
Nous avons colligés 151 patientes âgées de moins de 40 ans, 72% des patientes avaient moins de 35 ans L’âge moyen à la puberté, était de 12,97 ans une prédominance des femmes mariées a été notée avec un taux de 72.1% La notion d’allaitement au sein est retrouvée chez 51%, 50% patientes confirment la notion de prise de contraceptif oraux,sur le plan clinique La taille clinique moyenne des tumeurs était de 4.4 cm[1.5 cm et 10 cm] Les signes inflammatoires ont été retrouvés chez 12%, la présence d’adénopathies axillaires 62%des cas. Sur le plan Anatomopathologique et immunohistochimique, Le carcinome Infiltrant de type non spécifique, était prédominent(84%) Le grade SBR était le plus fréquent avec un taux de 74%, suivi de grade à un taux 21%, Emboles tumoraux étaient positifs chez 36%des cas La composante intra-canalaire (28%) la dystrophie fibro-kystique (11%) Les récepteurs hormonaux étaient négatifs chez 25% patientes La surexpression de l’HER2 a été notée dans 23%. L‘analyse de régression linéaire des RE en fonction des PR montre qu’il existe une corrélation positive entre les récepteurs oestrogéniques et progestérone. Cette liaison est significative et elle est quantifiée par le coefficient de corrélation « r » dans notre cas (r=0.6) avec une significativité p<0,0001.Nous constatons aussi pour l’analyse de la taille tumorale en fonction de la surexpression du Ki67% une corrélation négative (r= - 0,08) mais non significative (p=0,27) (Figure 72). De même nous constatons pour l’analyse de régression linéaire des récepteurs oestrogéniques en fonction de la taille tumorale qu’il existe une corrélation faiblement positive (r=0,08) mais non significative (p=0,32)
Conclusion :
Ces résultats requièrent une attention particulière sur le plan du diagnostic précoce du cancer du sein chez la femme jeune
Le cancer du sein est de plus en plus observé chez une population jeune, avec des caractéristiques épidémiologiques diagnostiques et pronostiques propres. La maladie est plus avancée au moment du diagnostic, avec une lésion de taille plus importante, un envahissement ganglionnaire plus fréquent et globalement un stade plus élevé, l’histologie des lésions chez la femme jeune semble être également plus agressive, moins bien différenciée et de prolifération plus rapide, par conséquence le pronostic plus mauvais.
Matériel et méthode :
Il s’agit d’une étude descriptive et prospective de deux ans allant du 01/01/2014 au 31/12/2015 réalisée dans le service d’oncologie médicale du EHS en LCC de Blida, objectif est de décrire le profil clinique, histologique et immuno-histochimique du cancer du sein chez les femmes jeunes de moins de 40 ans avec étude des corrélations entre les différents paramètres.
Etude statistique :
Nos résultats ont été regroupés sur une base de données Excel puis traités par le logiciel STATISTICA version 8.0 et le logiciel Graph Pad Prism version 5.0,. La mesure de la corrélation linéaire entre les deux variables se fait alors par le calcul du coefficient de corrélation linéaire, noté « r ». Ce coefficient est égal au rapport de leur covariance et du produit non nul de leurs écarts types. Le coefficient de corrélation est compris entre -1 et +1. Une corrélation est dite positive si r est compris entre 0 et 1. Dans le cas où r est compris entre 0 et -1 elle est dite négative avec un risque de α <0,05.
Discussion et résultat :
Nous avons colligés 151 patientes âgées de moins de 40 ans, 72% des patientes avaient moins de 35 ans L’âge moyen à la puberté, était de 12,97 ans une prédominance des femmes mariées a été notée avec un taux de 72.1% La notion d’allaitement au sein est retrouvée chez 51%, 50% patientes confirment la notion de prise de contraceptif oraux,sur le plan clinique La taille clinique moyenne des tumeurs était de 4.4 cm[1.5 cm et 10 cm] Les signes inflammatoires ont été retrouvés chez 12%, la présence d’adénopathies axillaires 62%des cas. Sur le plan Anatomopathologique et immunohistochimique, Le carcinome Infiltrant de type non spécifique, était prédominent(84%) Le grade SBR était le plus fréquent avec un taux de 74%, suivi de grade à un taux 21%, Emboles tumoraux étaient positifs chez 36%des cas La composante intra-canalaire (28%) la dystrophie fibro-kystique (11%) Les récepteurs hormonaux étaient négatifs chez 25% patientes La surexpression de l’HER2 a été notée dans 23%. L‘analyse de régression linéaire des RE en fonction des PR montre qu’il existe une corrélation positive entre les récepteurs oestrogéniques et progestérone. Cette liaison est significative et elle est quantifiée par le coefficient de corrélation « r » dans notre cas (r=0.6) avec une significativité p<0,0001.Nous constatons aussi pour l’analyse de la taille tumorale en fonction de la surexpression du Ki67% une corrélation négative (r= - 0,08) mais non significative (p=0,27) (Figure 72). De même nous constatons pour l’analyse de régression linéaire des récepteurs oestrogéniques en fonction de la taille tumorale qu’il existe une corrélation faiblement positive (r=0,08) mais non significative (p=0,32)
Conclusion :
Ces résultats requièrent une attention particulière sur le plan du diagnostic précoce du cancer du sein chez la femme jeune
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